Les James Bond Girls, ces sex-symbols

D’Ursula Andress émergeant des eaux bleues  de Jamaïque en bikini blanc, un poignard à la ceinture, à Claudine Auger, Britt   Ekland, Halle Berry ou Eva Green, les James Bond Girls sont devenues des  sex-symbols légendaires en séduisant l’espion-séducteur numéro un. Pour Ian Fleming, le père littéraire de James Bond, la femme idéale « doit  savoir faire la sauce béarnaise aussi bien que l’amour », avoir « un corps  parfait et naturellement un grand sens de l’humour, de l’élégance et une dextérité convenable aux cartes ». Des partenaires de l’espion de Sa Majesté,  Fleming n’aura connu qu’Ursula, avant de mourir le 12 août 1964.

 URSULA ANDRESS -La première des James Bond Girls inaugure le mythe sur une plage idyllique   des Caraïbes, dans « James Bond 007 contre Dr No » aux côtés de Sean Connery   (film réalisé par Terence Young, 1962). Quarante ans plus tard, le bikini de la   Suissesse Ursula Andress sera acheté aux enchères plus de 41.000 livres (alors   65.250 euros) à Londres.

Ursulla Andress, la pionnière des James Bond girls-Phoro:Dr-

CLAUDINE AUGER – « Opération Tonnerre » (Terence Young, 1965) a lancé la carrière   internationale de Claudine Auger, qui avait remporté le casting devant   notamment Raquel Welch, Faye Dunaway et Julie Christie. Pour elle, face à Sean   Connery, le personnage de Domino, initialement italien, était devenu français.

Claudine Auger, son rôle de James Bond Girl a boosté sa carrière internationale-Photo:DR-

BRITT EKLAND-Dans « L’homme au pistolet d’or » (Guy Hamilton, 1974), la Suédoise Britt   Ekland, sex-symbol des années 1970, est le contact de Bond en Extrême-Orient.   De Hong-Kong à Macao, Bangkok, Phuket, elle fait équipe avec Roger Moore contre   Christopher Lee (l’Homme au pistolet d’or) et son associé Richard Loo.     á     —

Britt Ekland, la fille qui venait du froid-Photo:Dr-

HALLE BERRY-« Meurs un autre jour » (Lee Tamahori, 2002) est pour Halle Berry l’occasion   d’incarner une James Bond girl afro-américaine en bikini orange, aux côtés de   Pierce Brosnan. La même année, elle est la première actrice noire à remporter   l’Oscar de la meilleure actrice pour son rôle dans « A l’ombre de la haine ».     á     —

Hally Berry, estampillera son empreinte » Black is beautiful »-Photo:Dr-

EVA GREEN-La Française Eva Green, fille de l’actrice Marlène Jobert, incarne Vesper   Lynd, la femme fatale de « Casino Royale » (Martin Campbell, 2006) face à Daniel   Craig dans le rôle de l’agent 007. Elle est la quatrième James Bond Girl   française après Claudine Auger (1965), Carole Bouquet (1981) et Sophie Marceau   (1999) AFP

Eva Green ou la « french touch »-Photo:Dr-

Disparition du chanteur et instrumentiste Mohamed Boulifa

Le musicien et interprète algérien Mohamed Boulifa est  décédé samedi à Alger à l’âge de 57 ans, a-t-on appris auprès de ses proches.  Mohamed Boulifa est décédé samedi à l’hôpital Mustapha-Pacha à la suite  d’une longue maladie, a ajouté la même source qui a précisé qu’il sera inhumé  dimanche.

Le regretté instrumentiste et interprète, Mohamed Boulifa-Photo:Dr-

Musicien et interprète ; Mohamed Boulifa est né le 30 janvier 1955 à Tigdidine (El Oued). Elève puis enseignant de musique à l’INADC de Bordj el Kiffane (Alger). Formé à l’école irakienne, il excellera dans le genre Khalifi et surtout au chapitre orchestral et instrumental du oûd(luth) et tentera d’établir, musicalement parlant,  une relation originale entre le style bédoui oriental et celui typiquement algérien. Il est l’auteur de Labsa Ezzergati, un succès radiophonique, Biladi Ouhibouki, composé pour Warda Djazaïria et dont le texte n’est autre que celui de l’illistre poète Moufdi Zakaria, Ma kima Edounia ou encore l’incontournable Khali Al Ghaita Taâyat Ayta.

« Il représentait l’artiste et l’art algérien »

Le musicologue, auteur et journaliste, Abdelkader Bendaâmeche témoignera : « Mohamed Boulifa représente l’artiste et l’art algérien. C’est quelqu’un qui a été formé musicalement. La preuve ! Il a dirigé l’Ecole, INADC durant de longues années. Je garde de très bons souvenirs avec Mohamed Boulifa, ici, en Algérie et à l’étranger. Surtout lors d’une grande semaine culturelle en Arabie Séoudite, en 1987. Il est connu pour avoir composé des chansons folkloriques et du trab arabi nomment celles pour Slimane Djouad et surtout un titre pour warda Djazairia. Qui peut écrire pour Warda ? Mohamed Boulifa est un nom, une histoire de la musique algérienne. ».