Tizi Ouzou: hommage posthume au réalisateur Azzeddine Meddour

Plus de 300 participants sont attendus à la  12ème édition du Festival culturel national annuel du film amazigh (FCNAFA), qu’abrite la wilaya de Tizi-Ouzou, du 24 au  28 mars 2012

L'actrice Djamila Amzal dans le film "La Montagne de Baya"-Photos:Dr-

Parmi ces participants, figurent une centaine de cinéastes professionnels  algériens et étrangers, issus notamment des pays du Maghreb, des Iles Canaries,  du Pérou, de France, d’Espagne et du Canada, a indiqué à l’APS M. El Hachemi  Assad.   Le commissaire du festival a fait part également de la présence, pour  la première fois dans les annales de cette manifestation culturelle, d’une trentaine  de comédiens ayant eu à camper divers rôles dans des films, en plus d’une cinquantaine  de stagiaires auxquels ont été destinés des ateliers de formation dans les techniques  cinématographiques. L’ensemble des participants convergeront, samedi soir, au théâtre régional  Kateb Yacine pour assister à la cérémonie d’ouverture de ce festival, au cours  de laquelle seront, entre autres, présentés au public, les membres des deux  jurys qui auront à désigner les lauréats des prix mis en lice, dont celui de  « L’Olivier d’or ».

Hommage posthume à Azzeddine  Meddour

A l’affiche de ce rendez-vous culturel, dont les activités ont été réparties  sur le chef-lieu de wilaya, Azazga, Larbaa Nath Irathène, Tizi-Rached, Ain  El Hammam et Draa El Mizan, il a été retenu 15 films mis en compétition pour  l’obtention  du  prix de « L’Olivier d’or » , la plus haute distinction du Festival, alors  que 10 autres films auront à concourir dans une nouvelle section « jeunes talents »,  initiée pour la première fois dans le cadre de la promotion de la production  cinématographique amazighe.  En plus de ces films qui auront à se disputer les faveurs du jury, le  programme de cette manifestation prévoit, également, l’organisation de conférences  en rapport avec le cinéma, le doublage, les techniques du son, etc.  Ce Festival sera, en outre, ponctué par l’organisation, à Larbaa Nath  Irathene, d’un colloque sur « l’image au service de la Révolution », ainsi que  d’un hommage à Azeddine Meddour et à l’équipe de tournage du film « La Montagne  de Baya », dont le tournage avait été endeuillé, rappelle-t-on, par la mort   accidentelle, le 1er décembre 1995, de 13 comédiens et membres de l’équipe  de tournage. (APS)

Khelifi Ahmed, le troubadour à la voix de stentor

Khelifi Ahmed, chantre de la chanson bédoui saharienne, a été inhumé lundi au cimetière de Sidi M’Hamed à Alger.  Il est   décédé dans la nuit de samedi à dimanche, à l’âge de 91 ans.  C’était un maître. Une légende. Le dernier des géants de la musique algérienne. Un troubadour, un enfant du désert aux semelles de vent… du Sud.

Khelifi Ahmed, une légende du chant bédoui saharien-Photo: Dr

Khelifi Ahmed est un monument de la chanson, pour ne pas dire de la mémoire de la musique algérienne dans sa dimension diverse et riche. Khelifi Ahmed était ce trouvère, ce ménestrel, ce troubadour qui avait immortalisé Hizia de Benguitoune, Bent Sahra, Biskra, Loghzal Eli Kan, Rabi Ya Madjid et Rani Alik N’sal  de Abderrahamene El Kacem, Galbi Fteker Arab et Zineb  de Hadj Aïssa Ibn Allel, Ya Galbi Allah  et Ya Gomri Adi Djouabi de Ayache Lamdoukani, Ya Rabana Rahim de Hadj Aïssa Benallel, La Tanssi de Habib Hachlaf, Twahacht Daoura Fi Sahara de Mohamed Ben Chaïb, Galbi Chati de Ayachi Bachir, Ya Chaâb de Amar Baki ou encore sa propre composition Youm Itafakat Laâchair. .

UN DEMI SIECLE DE CHANT BEDOUI

La ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi, a  rendu hommage au regretté Khelifi Ahmed, décédé dans la nuit de samedi à dimanche  à l’âge de 91 ans et qui était « un des plus illustres artistes algériens ». Le chantre de la chanson bédouine algérienne, le regretté Khelifi Ahmed,  était « un des plus illustres artistes algériens dont la renommée a dépassé les  frontières nationales », a souligné dimanche Mme Toumi dans un message de condoléances  à la famille du défunt.  « Grâce à des textes inspirés de la poésie populaire ancestrale, le regretté  a pu représenter à lui seul, un demi siècle durant, la chanson bédouine algérienne,  plus connue par le « yaye-yaye », a ajouté la ministre de la Culture

UNE VOIX EXCEPTIONNELLE

De son vrai nom Ahmed Abbas Ben Aïssa, Khelifi Ahmed, né à Sidi Khaled, sur les rives de l’oued Jdi (Biskra) en 1921, a fait ses premières armes, sa première émission, avec Abdelhamid Ababsa au piano. En 1949, il se lance dans la musique typique du Sud avec son fameux Aye, aye ! Puis il participe à l’émission radiophonique Khalti Tamani de Hachelaf. Khelifi est nommé la vedette de la Fête nationale à Alger. Khelifi Ahmed insistait pour que sa musique ait une consonance bédouine. Lettré, d’une grande culture et surtout possédant une voix de stentor, Khelifi Ahmed la posera sur des poésies authentiques, d’une grande profondeur, œuvres de poètes commes Benguitoune, Belkheir, Benkriou ou encore Kaddour Ben Achour. Ce qui est méritoire chez Khelifi Ahmed, c’est qu’il a modernisé le style bédoui saharien, et ce, à travers une direction orchestrale, des règles de solfège comme il l’a fait avec Skandrani, tout en lui insufflant une âme, le souffle des mots des grands poètes Benguitoune ou Mostefa Ben Brahim. Khelifi Ahmed était chef d’orchestre des émissions en langues arabe et kabyle (Elak) de la radio en 1946. El Hadj M’hamed Anka (chaâbi) était son pair.

L’EQUIVALENT DU CHEIKH HAMADA

Réagissant à la disparition de ce cheikh du bédoui sahraoui, le musicologue Nasreddine Baghdadi témoigne : «Khelifi Ahmed demeurera celui qui a modernisé le genre bédoui saharien. Il maîtrisait aussi le malouf et le chaâbi. Il avait une voix puissante, exceptionnelle. C’est l’équivalent du bédoui oranais. Il avait de la classe, de la grandeur, une stature. Il était respecté au Maroc, en Tunisie et au Moyen-Orient. Il a marqué la musique algérienne. C’est la fin d’une époque. C’était un homme exquis…». K.S./APS

Photo: Dr


Madonna: « Girls Gone Wild » nouveau single

La vidéo du second single intitulé Girls Gone Wild sera lancée, soit  six jours ( le 20 mars) avant la sortie mondiale du nouvel et très attendu album de Madonna, MDNA- chez le major Interscope Records- prévu le 26 mars 2012. Ne dérogeant guère à sa réputation de « Material Girl » « Bad Girl », « shocking girl » et jamais « It girl ». Madonna est toujours égale à elle-même. Car elle demeure la pionnière du genre « provoc' ». Lady Gaga, n’est qu’une pale copie (déjà vu !) dans sa surenchère triviale.

La vidéo Girls Gone Wild, filmée en noir et blanc, à Los Angeles ( Californie, USA), est réalisée par Mert et Marcus. On y voit Madonna et ses danseurs prendre un bain…de jouvance. Toujours aussi provoc’ ! Sur  l’album MDNA, Madonna a collaboré sur six titres (dont Give Me All Your Luvin’) avec Martin Solveig. La chanteuse a également convié William Orbit sur cinq chansons. Orbit étant l’artisan du génial Ray of light paru en 1998. Madonna a également travaillé avec les cousins Alle et Benny Benassi sur les titres I’m Addicted et Girls Gone Wild. Girls Gone Wild, un titre très dance-disco-house rappellant l’album Confessions on a dancefloor. Pas son meilleur album.

Girls just wanna have fun !

Pour rappel, Madonna a lancé officiellement son  premier clip Give Me All Your Luvin’, il y a un mois et demi, dans l’émision American Idol. Et il est déjà sur  iTunes et YouTube. Et ce, à la veille de sa  très attendue performance-bien sûr promotionnelle-du Super Bow l(football américain). Il  s’agissait de la 46ème édition du Superbowl, qui  a opposé  les New England Patriots aux Giants de New York (revanche de la finale 2008). Un match qui a été suivi par environ 110 millions de téléspectateurs. Madonna s’y  est produite  lors d’un mini-concert à la mi-temps. Ce break est très prisé par les pop stars. Car c’est l’événement de l’année par excellence aux Etats-Unis. Remember Jennifer Lopez, enfin J-Lo, avec le titre Let’s Get Loud,  Michael Jackson, Prince, George Michael, les Rolling Stones, Diana Ross, Aerosmith, Nelly, Britney Spears, U2 et surtout Janet Jackson et Justin Timberlake et leur  « x rated » très show ! Le Top 10 des meilleures performances « meublant » la mi-temps du Super Bowl.

« Spiritual Girl »

La vidéo-single Give Me All Your Luvin’ met à contribution deux  guest stars Nicki Menaj et M.I.A. Deux nouvelles sensations. Un titre « goupillé » par une valeur sûre de la french touch, Martin Solveig et les lyrics sont de Madonna herself. Un compromis retro-dance-pop avec des gimmicks des 80’s avec en prime des nappes synthétiques (de la fameuse New Wave). Et ce, dans un univers « footballistique américain » illustré par ses cheerleaders (pom pom girls). Madonna, affinée, en forme…olympique, y exhibe des « tics et tocs » de B.B. (Brigitte Bardot des 60’s) et Marilyn  Monroe. Le clip s’ouvre avec de la « prose philosophique » : «  les fans peuvent te rendre célèbre/un contrat peut te faire devenir riche/la presse peut faire de toi une superstar/mais seulement l’amour peut faire de toi un joueur… ». La « Material Girl » deviendrait-elle une « Spiritual Girl ». Bref, « Gimme All Your Lovin’ » comme dirait le groupe texan ZZ Top!

Madonna 2012: flashback sur les 80's ( remember Like A Prayer"-Photos:Dr-

George Clooney libéré

L’acteur américain George Clooney  a été libéré après son arrestation par la police de Washington D.C. ( USA), vendredi, alors qu’il manifestait avec son père, Nick,  des activistes, des  membres de la Chambre des représentants  et des militants associatifs, devant l’ambassade du Soudan. Et ce, pour attirer l’attention sur « les crimes  de guerre » et la crise humanitaire prévalant dans le sud du  pays.  Ainsi, George Clooney, avait été menotté et emmené dans une fourgonnette de  la police. George Clooney est libre après avoir payé une caution de l’ordre de 100$ ( 76£,), selon la BBC. A sa sortie, l’acteur de The Descendants, avec un trait d’humour, a déclaré que la prison était « cool » et que sa petite amie, Stacy Keibler a du probablement être « perturbée » par son arrestation.

Le SOS de George Clooney: Soudan, oh mon Soudan!-Photo: Dr-

L’acteur, arborant une barbe poivre et sel et vêtu d’un gilet bleu marine,  a expliqué devant de très nombreuses caméras qu’il exigeait que le gouvernement   soudanais autorise la communauté internationale à envoyer une aide humanitaire   « avant que cela ne devienne la pire crise humanitaire à la surface du globe ».  « L’autre chose que nous demandons est très simple: que le gouvernement de   Khartoum arrête de tuer au hasard des hommes, des femmes et des enfants   innocents », a-t-il lancé. « Arrêtez de les violer et arrêtez de les affamer,   c’est tout ce que nous demandons », a ajouté l’acteur,  George Clooney a effectué récemment une mission clandestine au   Kordofan-Sud, un Etat du Soudan où des combats entre l’armée de Khartoum et des   rebelles favorables à un rattachement au Soudan du Sud ont entraîné une famine.   Le Soudan du Sud a obtenu son indépendance en juillet dernier.   A son retour aux Etats-Unis, le héros de « The Descendants » a déclaré mardi   que les forces armées soudanaises commettaient des « crimes de guerre » en   s’attaquant à des civils dans cette région.

Reçu par le Président Obama

Reçu jeudi par Barack Obama, George Clooney a rapporté que le président   américain allait faire pression sur le président chinois Hu Jintao pour éviter   un désastre humanitaire au Soudan.     Selon l’acteur, la Chine, principal partenaire de Khartoum, est plus   encline à prendre en considération des arguments économiques que moraux dans la   mesure où le conflit entre le Soudan et le Soudan du Sud a un impact négatif   sur les livraisons de pétrole à Pékin.  L’acteur a aussi participé mercredi à une audition au Sénat américain au   cours de laquelle des responsables américains ont souligné qu’environ 250.000   personnes étaient menacées par une pénurie de vivres au Kordofan-Sud.     George Clooney s’implique depuis des mois pour alerter les médias et les   responsables politiques sur les violences au Soudan. Il a contracté le   paludisme lors de son dernier séjour, en janvier.  Alors qu’il rendait visite à des villageois cachés dans des grottes depuis   le début d’une campagne de bombardements aériens des forces armées soudanaises,   il a été demandé à l’acteur et à son compère, le militant John Prendergast, de   se mettre rapidement à l’abri.  George Clooney a expliqué qu’ils ne s’étaient pas vraiment pressés, pensant   que l’avertissement avait seulement trait à l’arrivée d’un avion Antonov des   forces soudanaises. « Mais ce n’était pas un Antonov. C’était une roquette et ça   a fait boum. Nous voulions aller dans cette zone et nous y avons été mais nous   ne nous attendions pas à des roquettes », a-t-il dit  Avec AFP

George Clooney et sont père, Nick, arrêtés: breaking news de Fox news-Photo: Dr-

George Clooney arrêté et menotté à Washington

George Clooney a été arrêté vendredi   à Washington D.C.(USA), en manifestant devant l’ambassade du Soudan, dernière action  d’éclat de l’acteur américain qui cherche à attirer l’attention sur « les crimes de guerre » et  la crise humanitaire qui se déroulent selon lui dans le sud du  pays.  George Clooney, ainsi que plusieurs membres de la Chambre des représentants  et des militants associatifs, a été menotté et emmené dans une fourgonnette de  la police, a constaté un journaliste de l’AFP. 

L'arrestation de l'acteur George Clooney, à Washington D.C.(USA), devant l'ambassade du Soudan, vendredi 16 mars 2012-Photos: Dr-

L’acteur américain, arborant une barbe poivre et sel et vêtu d’un gilet bleu marine,   a expliqué devant de très nombreuses caméras qu’il exigeait que le gouvernement   soudanais autorise la communauté internationale à envoyer une aide humanitaire   « avant que cela ne devienne la pire crise humanitaire à la surface du globe »« L’autre chose que nous demandons est très simple: que le gouvernement de   Khartoum arrête de tuer au hasard des hommes, des femmes et des enfants   innocents », a-t-il lancé. « Arrêtez de les violer et arrêtez de les affamer,  c’est tout ce que nous demandons », a ajouté l’acteur,  George Clooney a effectué récemment une mission clandestine au  Kordofan-Sud, un Etat du Soudan où des combats entre l’armée de Khartoum et des rebelles favorables à un rattachement au Soudan du Sud ont entraîné une famine.

SOS D’UN HUMANISTE

Le Soudan du Sud a obtenu son indépendance en juillet dernier.   A son retour aux Etats-Unis, le héros de « The Descendants » a déclaré mardi   que les forces armées soudanaises commettaient des « crimes de guerre » en   s’attaquant à des civils dans cette région.  Reçu jeudi par Barack Obama, George Clooney a rapporté que le président   américain allait faire pression sur le président chinois Hu Jintao pour éviter   un désastre humanitaire au Soudan.   Selon l’acteur, la Chine, principal partenaire de Khartoum, est plus  encline à prendre en considération des arguments économiques que moraux dans la  mesure où le conflit entre le Soudan et le Soudan du Sud a un impact négatif   sur les livraisons de pétrole à Pékin.  L’acteur a aussi participé mercredi à une audition au Sénat américain au  cours de laquelle des responsables américains ont souligné qu’environ 250.000   personnes étaient menacées par une pénurie de vivres au Kordofan-Sud.   George Clooney s’implique depuis des mois pour alerter les médias et les  responsables politiques sur les violences au Soudan. Il a contracté le   paludisme lors de son dernier séjour, en janvier.  Alors qu’il rendait visite à des villageois cachés dans des grottes depuis  le début d’une campagne de bombardements aériens des forces armées soudanaises,   il a été demandé à l’acteur et à son compère, le militant John Prendergast, de  se mettre rapidement à l’abri.  George Clooney a expliqué qu’ils ne s’étaient pas vraiment pressés, pensant  que l’avertissement avait seulement trait à l’arrivée d’un avion Antonov des forces soudanaises. « Mais ce n’était pas un Antonov. C’était une roquette et ça   a fait boum. Nous voulions aller dans cette zone et nous y avons été mais nous  ne nous attendions pas à des roquettes« , a-t-il dit (AFP)

Dispartion de l’acteur français Michel Duchaussoy

Le comédien français Michel Duchaussoy,  ancien sociétaire de la Comédie Française, est décédé d’un arrêt cardiaque dans la nuit de lundi à mardi à l’âge de 73 ans.

L'acteur français Michel Duchaussoy-Photo: Dr-

Michel Duchaussoy, acteur de théâtre et de cinéma, né le 29 novembre 1938 à Valenciennes (France) et mort le 13 mars 2012 d’un arrêt cardiaque.
Il était un comédien prolifique, qui passait avec souplesse de la Comédie-Française à la télévision, et de la comédie à la tragédie, un répertoire qui lui valut un Molière en 2003 pour son rôle dans « Phèdre ». Après des études au Conservatoire de Lille, il entre au Conservatoire national d’art dramatique et obtient le prix d’excellence, ce qui lui ouvre les portes de la Comédie-Française. Engagé en 1964, il est nommé sociétaire en 1967.Il brille dans les rôles de jeunes premiers du répertoire classique et romantique, mais incarne aussi les valets de Marivaux, les marquis de Molière, s’illustre chez Corneille, Feydeau et Ionesco.

UN COMPARSE DE CHOIX

En vingt ans de présence au « Français », Michel Duchaussoy ne tient aucun rôle-titre, mais il incarne une foule de personnages de classe sociale d’âge et d’époque différents. « Un même jour, je jouais un vieillard en matinée dans « Le Cardinal d’Espagne » et, en soirée, le jeune groom de 18 ans dans « Le Dindon », racontait-il au Figaro en 2004. En 1987, Michel Duchaussoy quitte la Comédie-Française pour jouer dans des aventures très différentes du Petit Montparnasse à l’Opéra-Comique. Mais ce n’est qu’en 2003 qu’il aborde pour la première fois la tragédie au théâtre dans « Phèdre », mis en scène par Patrice Chéreau. Ce « défi » parfois « difficile », confiera-t-il, lui vaut cette année là le Molière du meilleur comédien dans un second rôle. Parallèlement à sa carrière théâtrale, Michel Duchaussoy tourne très tôt pour le cinéma et la télévision. En 1967, Alain Jessua lui offre son premier rôle sur grand écran dans « Jeu de massacre ». Suivront une centaine de films avec Patrice Leconte, Louis Malle (pour « Milou en mai » qui lui vaut une nomination aux César), Bertrand Tavernier et surtout Claude Chabrol avec qui il tourne cinq longs métrages. De « Fort Saganne » (Alain Corneau) à « Amen » (Costa-Gavras) en passant par « Le grand blond avec une chaussure noire » (Yves Robert), il impose un personnage élégant, parfois veule.

GRANDE AMPLITUDE

Michel Duchaussoy est également une figure familière de la télévision. Il apparaît dans « Palace », dans les séries de l’été « Les coeurs brûlés » et « Zodiaque », dans des téléfilms de Josée Dayan et Nina Companeez ou encore dans la série « Braquo » d’Olivier Marchal et Frédéric Schoendoerffer. Ses derniers rôles, pas encore diffusés à l’écran, sont à l’image de sa large palette: Abraracourcix dans la super-production « Astérix et Obélix: God Save Britannia » et François Mitterrand dans le téléfilm « L’Affaire Gordji » réalisé par Guillaume Nicloux. « C’était un comédien avec beaucoup d’amplitude. Il pouvait passer en effet de scènes très légères, très ludiques à des choses beaucoup plus sombres, beaucoup plus tenues, plus tendues. Il avait la capacité de se mouler dans des costumes classiques et d’ajouter à l’intérieur une dimension très personnelle », a déclaré Guillaume Nicloux à l’AFP. (AFP)

Michel Duchaussoy et Sophie Marceau dans le film "L'Age de la raison"

Le film « La Bataille d’Alger » diffusé sur Arte

Le fameux film La Bataille d’Alger de Gillo Pentecorvo sera difffusé, le 12 mars 2012, à 20h35 sur la chaîne TV Arte. Une reconstitution spectaculaire du combat opposant les révolutionnaires du FLN à l’armée coloniale française. Tourné trois ans après l’indépendance de l’Algérie( 1962), ce film sera interdit à l’époque en France et censuré jusqu’en 2003…

Scène du film "La Bataille d'Alger"-Photo:Dr

Le pitch ? En 1957, un révolutionnaire se remet péniblement des tortures que lui ont infligées des paras, à qui il a révélé l’adresse du chef de son réseau, Ali la Pointe. Ce dernier est bientôt assiégé dans sa planque. Quelques années auparavant, en 1954, Ali, qui n’est encore qu’un petit truand de la casbah, s’engage dans le mouvement de libération. C’est Omar, un enfant messager du FLN, qui lui explique sa première mission : tuer un policier français. Mais il ne sait pas encore que le pistolet qu’on lui a confié n’est pas chargé et que sa mission n’est qu’un test pour éprouver sa détermination et sa loyauté..C’est bien avant la fin de la guerre d’Algérie que Gillo Pontecorvo a le désir de réaliser un film sur les évènements. Son projet s’intitule alors Paras est basé sur une enquête que lui et son co-scénariste Franco Solinas ont mené dans la Casbah, alors réputée très dangereuse selon les journalistes européens.  Histoire et fiction sont intimement liées dans le film. Ce dernier voit en effet le jour grâce au concours des autorités algériennes et de celui de  Yacef Saâdi, directeur de Casbah Films, et surtout, ancien chef politique du F.L.N pour la zone d’Alger. Il joue son propre rôle dans le film, à travers un scénario inspiré de ses propres souvenirs.

Projection au Pentagone

Malgré un Lion d’Or à Venise, un prix de la Critique à Cannes et trois nominations aux Oscars, La Bataille d’Alger, interdit de diffusion en salles, doit attendre 1971 pour obtenir son visa d’exploitation en France. Mais à la suite de pressions et de menaces, il est très vite retiré des écrans.  Une projection du film eut lieu le 27 août 2003 au Pentagone, à laquelle ont assisté des officiers d’Etat-Major et des civils. Dans son édition du 7 septembre, le quotidien américain The New York Times faisait état de propos tenus par un responsable du ministère, déclarant que « ce film donne une vision historique de la conduite des opérations françaises en Algérie » et que « sa projection était destinée à provoquer une discussion informée sur les défis auxquels les Français ont dû faire face ». En d’autres termes, le haut commandement américain tentait d’étudier les erreurs de l’occupation française en Algérie afin de trouver une issue aux drames suscités par la présence des troupes américaines en Irak.  Le 9 janvier 2004, le film ressort sur les écrans aux Etats-Unis. Après une projection spéciale deux jours plus tôt à Bethesda (Washington, DC), en présence de Saadi Youcef, La Bataille d’Alger est montrée à New York, Los Angeles, Pasadena, Chicago, Washington, et plus d’une douzaine de villes des Etats-Unis. Suivi d’un remarquable accueil critique et public, le film rapporte plus de 500 000 dollars de recettes.

La bataille d’Alger
(Italie, Algerie, 1965, 116mn)
ARTE F
Réalisateur: Gillo Pontecorvo
Scénariste: Franco Solinas
Image: Marcello Gatti
Musique: Ennio Morricone, Gillo Pontecorvo
Montage: Mario Morra, Mario Serandrei
Acteur: Brahim Haggiag, Jean Martin, Yacef Saadi, Samia Kerbash, Ugo Paletti, Fawzia El Kader
Production: Casbah, Igor Films
Producteur: Antonio Musu, Yacef Saadi

Scène du film " La Bataille d'Alger"-photo:Dr-

Tlemcen: avant-premières de films documentaires

Projection en avant-première nationale des films documentaires produits par le Département Patrimoine Immatériel et chorégraphie( ministère de la Culture), dans le cadre de « Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011 ». Et ce, sous des rythmes hawzi et andalou, les 12 et  mars 2012, à la maison de la culture Abdelkader Alloula  de Tlemcen.

*Lundi 12 mars 2012 «Aux sources du Hawzi » de Selim Ben El Kadi

Fiche technique :
Genre : Film Documentaire Fiction
Titre : « Aux Sources du Hawzi »
Producteur : Ministère de la culture
Producteur Exécutif : IVPE
Réalisateur : Selim Benelkadi
Auteur : Nasreddine Baghdadi
Durée : 95 mn
Support : HDCAM
Version : Arabe
Résumé :  Sous le règne des Ottomans, Tlemcen, l’ancienne capitale des Zianides est reléguée au rang de ville-garnison soumise à l’autorité des janissaires…Tlemcen, en digne héritière de la musique arabo-andalouse, a favorisé l’éclosion du hawzi… un nouveau genre poético-musical qui a emprunte à la musique classique ses formes et ses rythmes …Boumediene Bensahla , l’un des plus illustres poètes du hawzi, emporté par sa passion pour les femmes de Tlemcen dont il chante la beauté, est jeté en prison, sur ordre du bey d’Oran… Bien inspiré, le poète captif adresse à son geôlier un poème qui influera sur la raison de ce dernier et lui fera retrouver la liberté…

La projection débutera à 18h en présence du réalisateur à la maison de la culture Abdelkader Alloula , Tlemcen.
L’accès à la séance est libre et gratuit.

 

*Le Mardi 13 mars 2012 à 18h, à la maison de la culture Abdelkader Alloula (Tlemcen)

Fiche technique :
Titre : La musique dite andalouse et ses instruments de prédilection.
Genre : Film documentaire
Durée : 52min
Format : HD CAM
Procédé : Couleur
Production : Ministère de la Culture
Réalisation : Lotfi Bouchouchi
Auteur : Maya Saidani
Montage : Salim Tir
Résumé : La musique dite andalouse et ses instruments de prédilection.
Les orchestres traditionnels de musique dite andalouse, dans un but de modernisation, se sont enrichis d’instruments tant occidentaux qu’orientaux.  Le développement de ces ensembles (orchestres) s’est fait encore aujourd’hui le plus souvent au détriment d’instruments traditionnels tels que le rabâb, la kwîtra, le 3ûd al-3arbî, pour ne citer que ces exemples se sont taillé une place de choix, quelle en est la raison ? Menaceraient-ils par leurs présences la profession de la lutherie ?

La projection débutera à 18h en présence du réalisateur à la maison de la culture Abdelkader Alloula , Tlemcen.
L’accès à la séance est libre et gratuit.

Le documentaire « Who is Fatima » projeté à Alger

Dans le cadre de la mise en œuvre d’un projet initié par le CAWTAR (Centre de la femme arabe pour la formation et la recherche) en partenariat avec ONU-FEMMES (organisation des nations unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes) et intitulé « la promotion de l’image de la femme politique au Maroc, en Algérie et en Tunisie », financé par l’UNDEF( Fond des nations unis pour la démocratie)  une série de dix  projections/débats autour du film documentaire intitulé « Who is Fatima ? » réalisé par Soumaya Ben Cheikh, Veronica Tronconi et Gabrielle Raimondi, suivis d’autres supports audiovisuels et visuels ont eu  lieu dans plusieurs villes algériennes .

Ces activités sont destinées à un public cible composé essentiellement de membres d’associations culturelles et féminines, de jeunes (entre 15 et 30 ans) et d’habitants et habitantes de la localité où se dérouleront les séances de projections-débats.
Les objectifs de telles activités sont : la description et l’analyse de la représentation de la Femme dans les médias auprès de l’audience, la déconstruction des images clichées à l’égard des Femmes, la sensibilisation de l’audience à l’approche genre dans l’analyse des images médiatiques, et l’étude de la réception spectatorielle et la mesure de l’impact des images à travers l’interaction avec le public


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Projection de  du film documentaire « Who is Fatima »
Dans le cadre de ses activités culturelles l’espace Milles & Une News organise  la projection  du film documentaire « Who is Fatima »,  réalisé dans le cadre du projet « la promotion de l’image de la femme politique au Maroc, en Algérie et en Tunisie »  initié par CAWTAR. La projection sera suivie d’un débat avec les initiatrices du projet.
Lundi 12 mars à 15h
Espace Milles & Une News
Le public est cordialement invité

Cycle du nouveau cinéma italien à Alger

L’Institut Culturel Italien d’Alger, avec la collaboration de Cinecittà Luce et l’O.N.C.I., organise du lundi 5 au mercredi 7 mars 2012 à 19h, à la Salle El Mouggar d’Alger (2, rue Aslah Hocine, Alger-Centre), un Cycle du nouveau cinéma italien.

Scène du film "Matrimoni e Disastri " de Nina Di Majo-Photo:Dr

 Ce cycle nouveau cinéma italien,  est surtout un grand hommage à la l’endroit de la femme. Une vraie protagoniste dans les films « Lo spazio bianco » de Francesca Conencini,  « Cosmonauta » de Susanna Nichiarelli  et « Mariages et autres catastrophes » de Nina Di Majo . Dans ces films, la condition féminine est focalisée sur l’affirmation de son autonomie dans le domaine social, familial et sentimental, malgré une transparente fragilité humaine comme Maria, dans « Espace blanc », une enseignante dans la ville de Naples de nos jours voulant sauver coûte que coûte son bébé mais aussi sa dignité de femme. Ou bien Lucia la protagoniste de « Cosmonauta » qui, dans une époque, en 1963, où les idéologies s’affrontaient dans la Guerre froide, nous raconte son parcours au milieu du parti communiste pour essayer de trouver un sens à sa propre existence en tant que jeune fille .

HOMMAGE A LA FEMME

Nana, dans « Mariages et autres catastrophes », est une femme sur la quarantaine, seule, ayant des idées progressistes seulement à paroles qui est capable de récupérer une force intérieure malgré les défaillances de sa propre vie. Les deux autres films en programme sont de réalisateurs italiens qui ont mis en scène, plutôt que la figure féminine, les thématiques sociales très répandues dans nos sociétés modernes. Ce film Une immense jeunesse met en relief toutes les conséquences dramatiques dans un contexte familial, quand un de ses éléments commence à perdre la mémoire et l’ombre de l’Alzheimer se manifeste. Enfin, le film « C’est faisable » montre  la grave situation des malades mentaux dans les asiles en 1983 et les nombreux tentatives de Nello, entrepreneur milanais, de donner une dignité aux personnes atteintes de ces maladies qui va se heurter contre des contradictions tragicomiques. Tous les films en langue italienne sont sous-titrés en français.

Affiche du film "Lo Spazio bianco" de Francesca Comencini-Photo:Dr

Salle El Mouggar
Du 5 au 7 mars 2012 à 19h
Cycle du nouveau ciné italien  
Ce soir lundi 5 mars à 19h
A l’affiche le film Una Sconfinata giovenezza ( Une Immense jeunesse)
De Pupi Avati  avec Fabrizio Bentivoglio…(Drame, 2010)
Mardi 6 amrs à 14h et 18h
A l’affiche le film Lo Spazio Bianco( Espace blanc)
De Francesca Comencini avec Margharita Buyy…(Drame, 2009)
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