Album posthume de Michael Jackson

Cinq ans après la mort du « roi de la pop »,  un album posthume de Michael Jackson composé de 8 chansons inédites sera publié   mondialement mi-mai, a annoncé lundi la maison de disques Epic Records, filiale   de Sony.  

Xcape, Michael Jackson posthumous album

Xcape, Michael Jackson posthumous album

L’album, notamment disponible le 12 mai en France et le 13 mai aux   Etats-Unis, a été baptisé « XSCAPE », le nom d’un des titres figurant sur le   disque. Après avoir eu accès à quatre décennies d’archives du « roi de la pop »,   la maison de disques a choisi huit chansons pour lesquelles Michael Jackson   avait fini d’enregistrer les parties vocales. Epic Records a ensuite demandé à des producteurs de « rendre plus   contemporaine » la musique, « tout en conservant l’essence et l’intégrité » de   Michael Jackson, indique le communiqué.

« Michael a laissé derrière lui des performances vocales que nous sommes   fiers de présenter à travers la vision de producteurs avec lesquels il a   travaillé ou souhaitait fortement le faire« , souligne le patron d’Epic Record,   L.A. Reid, cité dans le communiqué. La liste des producteurs ayant planché sur le projet inclut des faiseurs de   tubes comme Timbaland (collaborateur de Justin Timberlake, 50 Cent…), le   collectif Stargate (Beyoncé, Rihanna…), Rodney Jerkins (Black Eyed Peas, Lady   Gaga…), Jerome « Jroc » Harmon et John McClain. Une édition « Deluxe » de « XSCAPE » comprendra également les enregistrements   originaux des chansons. Epic Records avait publié un premier album posthume de Michael Jackson en   2010. « Michael » était composé de neuf titre présentés comme inédits,   principalement enregistrés à la fin de la vie de l’artiste. AFP

 

It’s a Thriller: New Michael Jackson Songs Coming in May on Posthumous LP Xscape

 

The King of Pop is coming back: on May 13, Epic Records will release Xscape, an album featuring eight brand new, previously unheard tracks by Michael Jackson.

Michael Jackson, "The great Xcape"-Photo:All rights reserved-

Michael Jackson, « The great Xcape »-Photo:All rights reserved-

The world will hear the new tunes due to the efforts of Epic Records chairman and erstwhile X Factor judge L.A. Reid, who was granted unlimited access to Jackson’s archives by his estate. In the archives, Reid uncovered what a press release calls “four decades of material on which Jackson had completed his vocals.”

Reid selected eight tracks for the album and then sent them out to be retooled by producers, including recent Beyoncé and Justin Timberlake hitmaker Timbaland, in a process Reid calls “contemporizing.” While that sounds potentially ominous (as in adding an ’80s sax solo to a Ramones song could be considered “contemporizing”), Reid apparently only chose producers who had “the gravitas, depth and range” to maintain the “essence and integrity” of Jackson’s work. Fingers crossed, Jackson fans.

“Michael left behind some musical performances that we take great pride in presenting through the vision of music producers that he either worked directly with or expressed strong desire to work with,” said Reid in the press release. “We are extremely proud and honored to present this music to the world.”

As for the title of the new album, it comes from a song written and produced by Michael Jackson and Rodney “Darkchild” Jerkins (who helmed hits for Brandy, Justin Bieber and Lady Gaga). According to the press release, “Xscape” is the only track on the album to be “contemporized” by the producer who recorded it originally in the studio with Michael. In time.com

 

 

 

Mort de la légende du flamenco, Paco de Lucia

Le guitariste espagnol Paco de Lucia, légende du flamenco, est décédé mercredi au Mexique à 66 ans, laissant le souvenir d’un génie virtuose qui a renouvelé ce genre traditionnel, parcourant aussi le répertoire du jazz, de la musique classique et de multiples horizons musicaux.

Le grande guitariste espagnol Paco de Lucia-photo-DR

Le grande guitariste espagnol Paco de Lucia-photo-DR

Paco de Lucia est mort au Mexique d’une crise cardiaque, a annoncé la mairie d’Algeciras, sa ville natale dans le sud de l’Espagne, qui rendait hommage à « la plus grande figure qu’ait connu le monde de la guitare ». « La mort de Paco de Lucia transforme le génie en légende. Son héritage restera pour toujours, de même que la tendresse qu’il a toujours éprouvée pour sa terre », a déclaré le maire d’Algeciras, José Ignacio Landaluce. « Bien qu’il nous ait quittés, sa musique, sa manière géniale d’interpréter, son caractère, resteront toujours parmi nous », a-t-il ajouté alors que la ville, qui a décrété un deuil officiel de trois jours, s’apprêtait à rendre un hommage ému au guitariste.

Tous les drapeaux étaient en berne mercredi sur les bâtiments publics d’Algeciras. Paco de Lucia, de son vrai nom Francisco Sanchez Gomez, était né le 21 décembre 1947 dans cette ville de la région de Cadix, avant de devenir un guitariste à la renommée universelle, qui a su populariser le flamenco traditionnel. En 2004, il avait reçu le prix Prince des Asturies des Arts, l’une des plus hautes distinctions espagnoles. Paco de Lucia, soulignait la Fondation Prince des Asturies, « a dépassé les frontières et les styles pour devenir un musicien de dimension universelle. A partir de la guitare flamenco, il a aussi exploré le répertoire classique espagnol, d’Isaac Albeniz à Manuel de Falla, l’émotion de la bossa nova et du jazz ». « Tout ce qui peut s’exprimer avec les six cordes de la guitare est entre ses mains », ajoutait le jury. Malgré la célébrité, le guitariste était toujours resté discret, habitué à monter sur scène dans une tenue d’une grande sobriété, en pantalon noir, chemise blanche et veste noire.

Une légende du flamenco-photo:DR-

Une légende du flamenco-photo:DR-

Lors de ses rares interviews, Paco de Lucia rappelait qu’il devait sa carrière à son père, chanteur flamenco méconnu. « Les gitans sont meilleurs parce qu’ils écoutent de la musique depuis leur naissance. Si je n’étais pas né dans la maison de mon père, je ne serais personne aujourd’hui. Je ne crois pas au génie spontané. Mon père m’a obligé à jouer de la guitare quand j’étais petit », affirmait-il dans son livre « Paco De Lucia. A new tradition for the flamenco Guitar ». La légende veut que son père attachait une de ses jambes à un lit de la maison d’Algeciras pour l’empêcher de sortir et le forçait ainsi à s’entraîner. « Ce n’était pas comme ça, c’était plus psychologique, démentait Paco De Lucia. Il me demandait ‘Pendant combien de temps as-tu travaillé?’. Je lui répondais ’10 ou 12 heures’ et je voyais le bonheur dans son regard ». Dès l’âge de 12 ans, le jeune prodige évolue sur les planches de salles flamenco, les « tablaos », jouant la nuit et rapportant de l’argent à la maison. A quinze ans, il collabore déjà à des enregistrements de disques à Madrid. A 18 ans, il signe son premier album. C’est à cette époque qu’il rencontre un autre jeune surdoué, appelé à devenir la voix mythique du flamenco moderne, Camaron de la Isla, alors âgé de 15 ans. C’est le coup de foudre musical entre les deux artistes qui ne vont cesser de collaborer jusqu’à la mort, en 1992, de Camaron. Parallèlement, Paco de Lucia renouvelle les interprétations de tout le répertoire classique espagnol, enregistrant le Concerto d’Aranjuez de Joaquin Rodrigo, parcourant le répertoire de Manuel de Falla et Isaac Albeniz. Il jouera aussi aux côtés des plus grands du jazz.

Dans les années 1980, il s’associe à John McLaughlin et Al di Meola pour enregistrer un disque mythique, « Friday night in San Francisco ». Mais il restera fidèle au flamenco: « Quoique je fasse, mon son sera toujours flamenco. Ce qui me donne la force et motive mon jeu, c’est précisément le fait que je suis un joueur de flamenco ». AFP

Flamenco guitarist Paco de Lucia dies at 66

Paco de Lucia, one of the world’s leading guitarists who dazzled audiences with his lightning-speed flamenco rhythms and finger work, has died in Mexico, Spanish officials said Wednesday. He was 66.

Paco de Lucia, the flamenco  guitar legend-All rights reserved-

Paco de Lucia, the flamenco guitar legend-All rights reserved-

A spokeswoman for the town hall of de Lucia’s native Spanish town of Algeciras said de Lucia family members had told them the artist died of a heart attack. She said he began to feel unwell while on a beach in Cancun with his child and died while being taken to a local hospital. The official spoke on condition of anonymity as town hall regulations do not allow her to be identified publicly

Describing the death as unexpected and premature, Education and Culture Minister Jose Ignacio Wert said he was « a unique and unrepeatable figure. » Born Dec. 21, 1947, de Lucia — whose real name was Francisco Sanchez Gomez — was best-known for flamenco but also experimented with other genres of music. One of his most famous recordings was « Friday Night in San Francisco, » recorded with fellow guitarists John McLaughlin and Al Di Meola in 1981. During the 1960s and 1970s, he formed an extremely popular duo with late flamenco singer legend Camaron de la Isla.

His 1973 rumba « Entre Dos Aguas » (Between Two Waters) became one of the most popular recordings in Spain. De Lucia was awarded the Culture Ministry’s Fine Arts Gold Medal in 1992 and the prestigious Prince of Asturias prize for the Arts in 2004. IN AP

DAFT PUNK : CHIC, 5 GRAMMY AWARDS!

Le duo électro français Daft Punk a  raflé cinq trophées, les plus prestigieux des 56e Grammy Awards, en s’imposant   notamment dans les catégories reines de meilleur enregistrement et meilleur  album de l’année pour leur succès planétaire « Random Access Memories ».   

Pharell Williams: Hail to Daft Punk!-Phot: right reserved-

Pharell Williams: « Hail to Daft Punk! »-Phot: right reserved-

Casqués et vêtus de blanc, silencieux jusqu’au bout — fidèles à leur   réputation –, les deux Français ont remporté les trophées de meilleur duo et   enregistrement de l’année pour leur tube « Get Lucky » avec Pharrell Williams, et   meilleur album et album dance/électro. Leurs ingénieurs du son ont également   été récompensés.   Parlant au nom des « robots », Pharrell Williams, mi-amusé mi-embarrassé par  le mutisme de ses camarades, a lancé: « Je parie que la France est très fière de  ces gars maintenant ».

Non contents de rafler les plus prestigieux trophées de la soirée, Guy-Manuel de Homem-Christo et Thomas Bangalter ont fait danser le Staples   Center en transformant la salle en boîte disco, avec le concours du légendaire  Stevie Wonder. Ce dernier a entonné sur la base de « Get Lucky » les tubes « Freak   out » et « Another Star », devant un public debout.   L’autre grand gagnant de la soirée est le duo rap Macklemore & Ryan Lewis,   qui s’est arrogé quatre trophées: trois de rap (interprétation, chanson et   album pour « The Heist ») et révélation de l’année.

Daft Punk, album de l'année!-photo;DR-

Daft Punk, album de l’année!-photo;DR-

Du haut de ses 17 ans, la Néo-Zélandaise Lord est repartie avec les   trophées de meilleure chanson de l’année et meilleure interprétation pop pour   son tube « Royals ». « Merci à tous les gens qui ont permis à cette chanson   d’exploser. Car c’était dingue », a-t-elle dit.     Parmi les autres lauréats, le prodige de la pop Bruno Mars a dédié à sa   mère son trophée de meilleur album vocal pop (« Unorthodox Jukebox ») et Jay-Z a   reçu le Grammy de la meilleur collaboration rap/chanson pour « Holy Grail », avec   Justin Timberlake.  Jay-Z a aussi eu l’honneur d’ouvrir la soirée avec sa femme Beyoncé, pour   une version sexy en diable de « Drunk in Love », soulignée par LL Cool J, le Monsieur Loyal de la soirée.     Les deux artistes « nous ont rappelé que la musique a la faculté unique de   rapprocher les gens. Peut-être pas de façon aussi intime que Jay-Z et Beyoncé,   mais quand même ! », a-t-il dit.

Mais les légendes les plus vivantes étaient sans conteste les ex-Beatles   Paul McCartney et Ringo Starr, venus recevoir un trophée pour l’ensemble de la   carrière du groupe.   Sir Paul en a profité pour interpréter — avec Ringo à la batterie — une   nouvelle chanson, « Queenie eye » et pour décrocher le Grammy de la chanson rock   (« Cut Me Some Slack »).   McCartney a raconté à la presse, en coulisses, que l’enregistrement avait   duré à peine plus de trois heures. « Ce jour-là, j’ai eu le plaisir de jouer   avec un excellent groupe, un privilège et quelque chose de très spécial — j’en   sais quelque chose« .

EMOUVANT MOMENT

Paul McCartney et Ringo Star, deux survivants des légendaires Beatles-photo:DR-

Paul McCartney et Ringo Star, deux survivants des légendaires Beatles-photo:DR-

Les Grammy Awards, trophées de la   musique, ont célébré dimanche soir à Los Angeles le mariage pour tous, lors   d’une cérémonie inédite scellant l’union de 34 couples, homosexuels ou   hétérosexuels, parrainée par la chanteuse Madonna.  Les 34 couples, certains du même sexe, certains de sexes opposés, se sont   dits « oui » sur la scène du Staples Center, tapissée pour l’occasion de vitraux   comme au fond d’une église.  Lors de cette cérémonie, qui risque de faire date dans l’histoire des   Grammy Awards, ils ont été accompagnés par la chanson « Same Love, » interprétée   par le duo de rappeurs américains Macklemore & Ryan Lewis, qui a remporté   notamment le trophée de la révélation de l’année.  Cet hymne rap à la reconnaissance des couples gay est très prisé des   militants du mariage homosexuel, devenu légal dans un nombre grandissant de   pays et d’Etats américains.  Macklemore & Ryan Lewis ont été rejoints sur scène par une autre icône de   la cause homosexuelle, la chanteuse Madonna, toute vêtue de blanc qui a   interprétée « Open your heart ».

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Les larmes du chanteur country Kieth Urban-photo:DR-

Ces mariages n’étaient pas seulement symboliques puisqu’ils ont été   célébrés par la chanteuse et productrice Queen Latifah, déjà autorisée à   sceller des unions en Californie.  « Quel que soit le Dieu auquel vous croyez, nous venons du même.   Débarrassez-vous de la peur, dessous c’est le même amour », a-t-elle déclaré   avant de demander aux couples d’échanger leurs alliances.  D’après le New York Times, le producteur des Grammy, Ken Ehrlich, a   approché Macklemore & Ryan Lewis quand les concerts du duo ont commencé à   générer des demandes de mariage sur scène.  Une agence de casting a recruté les couples, en les informant que le   mariage aurait lieu en direct à la télévision et leur faisant promettre de ne   rien dire, y compris à leurs familles, selon le quotidien américain.

Les cérémonies de récompenses aux Etats-Unis ont depuis quelques années   embrassé la cause homosexuelle, notamment celle des Oscars. En 2001, la star du   rap Eminem s’était attiré des critiques pour certaines expressions homophobes,   et avait ensuite chanté un duo aux Grammy avec le chanteur homosexuel Elton   John. Dix-sept Etats américains plus le District de Columbia aux Etats-Unis   autorisent désormais le mariage homosexuel, soutenu par une majorité   d’Américains, ce qui n’était pas le cas il y a une dizaine d’années. Le mariage   homosexuel a été aussi reconnu dans 16 autres pays. AFP

SO FUNKY

Daft Punk, la french touch, la gloire nationale et internationale de la France, était revenu, en mars 2013,  avec un nouvel album, Random Access Memories. C’est du cyber funk, une disco-robotique humanisée.

La dream team sur Get Lucky: Quelle chance!-photo:DR-

La dream team sur Get Lucky: Quelle chance!-photo:DR-

Un son technoïde avec âme. Daft Punk, soulmen ! Le duo chic et choc, Guy-Manuel de Homem-Christo et Thomas Bangalter, les auteurs de hits interplanétaires, comme One More Time ou encore Around The World,  avait annoncé urbi et orbi leur nouvel album Random Access Memories et son morceau de bravoure, le hit de l’été Get Lucky. Random Access Memories aura été  immanquablement  l’album de l’année.

Daft Punk a publié une sorte de contraction discographique «VCD» (entendre vinyl disc compact). Un revival, un hommage, un tribute à la musique funk. D’ailleurs, l’album Random Access Memories fait, sans jeu de mots et dans le désordre (random), des clins d’œil allusifs aux rois de la funk, Kool And The Gang (So Fresh), Delegation (Darling), The Whispers (And The Beat Goes On), Shalamar, George Benson ou encore Rick James. Et ce, avec en prime la talkbox ou encore le vocoder (voix robotique) très cher à Cheba Djenet (Matadjabdouliche). Le titre phare, Get Lucky en est la preuve patente. Un son très chic ! Celui de la formation funky, Chic. L’auteur du célèbre Le Freak, c’est chic.

Et pour ce faire, les Daft Punk ont mis a contribution l’ex-guitariste du groupe Chic et producteur, Nile Rogers, l’alter ego de Bernard, qui a montré et démontré une tablature funky d’une grande élégance avec des riffs à vous couper… la chique. Nile Roger ? We Are Family (Sister Sledge 1979), Let’s Dance (David Bowie 1983), Original Sin (INXS 1984), Like a Virgin (Madonna 1984), The Reflex et The Wild Boys (Duran Duran 1984), She’s The Boss (Mick Jagger 1985), Dellali (cheb Mami 2001, sur le titre Le raï, c’est chic) ou encore True (Avicii 2013) et bien, c’est lui.Le fameux roi du slide. C’est dire de son impressionnant pedigree ! Daft Punk a aussi sollicité le featuring du génial Monsieur Pharell Williams, le «NERRDS» créatif, un autre arrangeur et chanteur qui ne cesse de voir son étoile se hisser au firmament, comme il le confirme avec le rappeur T. I. aux côtés de Robin Thicke sur Blurred Lines, un autre tube de l’été. Que de précieuses cautions ! En compulsant l’album proprement dit Random Access Memories, soit 13 titres, on découvre que les «manœuvres orchestrales» de Daft Punk ont bien été assimilées, une belle leçon très «old school». Celle de la quintessence du funk. Tout un programme.Tout un travail de mémoire musicale (Random Access Memories). Loose Yourself To Dance, puise sa substantifique moelle de Shame On You de Shirley And Company (1975) et Rock You baby de George McCrae(1974). C’est sûr, l’année aura été «Too  Funky», comme dirait George Michael. Justin Timberlake le prouve avec son nouveau single Take Back The Night et aussi Bruno Mars avec Treasure.

Daft Punk didn’t have to stay up all night to get lucky.

The helmet-clad French pop duo swept the five categories it was in Sunday night at the 56th annual Grammys. Their album Random Access Memories picked up three honors, for album of the year, best dance/electronica album and engineered album, and their single with Pharrell Williams and Nile Rodgers, Get Lucky, was named record of the year and best pop duo/group performance.

Producer Paul Williams, Nile Rogers, Pharell Williams and Daft Punk-copyright: all right reserved-

Producer Paul Williams, Nile Rogers, Pharell Williams and Daft Punk-copyright: all right reserved-

« On the behalf of the robots, I’d just like to say, man, thank you, » Williams said, accepting for the silent Daft Punk twosome and drawing a laugh from the crowd when mentioning they wanted to thank their families. « Honestly, I bet France is really proud of these guys right now, » Williams said later in the night, accepting the award for record of the year.

After their album-of-the-year win, Daft Punk collaborator and songwriter Paul Williams joked that « back when I was drinking, I would imagine things that weren’t there and I’d get frightened. Then I got sober and two robots called and asked me to make an album. » »Captain Kirk uses the Enterprise. They sail on a ship called Generosity, » Paul Williams added about the duo. « This is a labor of love and we are all so grateful. » And Lorde may never be a royal, but she lorded over the ceremony, too. The 17-year-old New Zealander’s hit Royals won both song of the year — she’s the youngest artist to ever win in that category — and best pop solo performance. »I probably wouldn’t be here if Joel wasn’t here, » Lorde (real name: Ella Yelich O’Connor) said, accepting song of the year with co-writer Joel Little. « This guy nurtured me through my early years in songwriting. » Her success so early in her career? « It’s been mental, » Lorde said.

La révélation Lorde-photo:DR-

Lorde, the newcomer and winner-photo:DR-

Macklemore & Ryan Lewis also took their first Grammys by storm. The hip-hop duo was named best new artist, and they also won three major rap awards: best performance and best song for Thrift Shop and best album for The Heist. « Before there was any media, before there was any buzz, before there was a story, there was our fans, » Macklemore said when accepting the award for best new artist. « Without them, there would be no us. »

Jay Z entered the night with a leading nine nominations, won best rap-sung collaboration with Justin Timberlake for Holy Grail, and saved most of the love for wife Beyonce and their 2-year-old daughter: « I want to thank God, I mean, a little bit for this award, but to all the universe for conspiring to put that beautiful light of a young lady in my life. And I want to tell Blue that Daddy got a gold sippy cup for you! »

Bruno Mars, the great pretender-photo: all right reserved-

Bruno Mars, the great pretender-photo: all right reserved-

Bruno Mars dedicated his pop vocal album Grammy — for Unorthodox Jukebox — to his mother, who died in June. « I hope you’re smiling. » Nashville newcomer Kacey Musgraves won best country album for Same Trailer Different Park, « a record that I poured myself into and I was so proud of, » said the singer. Best country solo performance went to Darius Rucker’s Wagon Wheel, while the Civil Wars’ From This Valley won for best country duo/group performance. Musgraves’ hit Merry Go ‘Round was named best country song.

The best rock song category was conquered by the dream team of Dave Grohl, Paul McCartney, Krist Novoselic and Pat Smear with Cut Me Some Slack. Grohl said he called up McCartney to jam, and they knocked out the song in a few hours. « We wouldn’t be here if it weren’t for Paul and Ringo (Starr). To me that is what rock ‘n’ roll is all about. »

Timberlake won two early Grammys: Suit & Tie was named best music video, and Pusher Love Girl was best R&B song. Alicia Keys’ Girl on Fire was tops in the R&B album category, while best urban contemporary album went to Rihanna’s Unapologetic.Imagine Dragons’ Radioactive won for best rock performance, God Is Dead? garnered Black Sabbath the metal performance award, Vampire Weekend’s Modern Vampire of the City picked up the Grammy for alternative music album, and Clarity, by Zedd and featuring Foxes, topped the category for best dance recording. Classic rock band Led Zeppelin made history, winning its first Grammy for best rock album with Celebration Day.

Among other winners announced prior to the telecast, Michael Buble’s To Be Loved won best traditional pop vocal album, Steve Martin and Edie Brickell’s Love Has Come for You was named best American roots song, and Ziggy Marley in Concert garnered best reggae album — sending Snoop Dogg to his 16th Grammy loss. Draco Rosa’s Vida took home best Latin pop album. Best spoken-word album went to comedian Stephen Colbert’s America Again: Re-becoming the Greatness We Never Weren’t, and Kathy Griffin’s Calm Down Gurrl was best comedy album. Herb Alpert won best pop instrumental album for Steppin’ Out, Laura Sullivan’s Love’s River was named best new age album, the Broadway show Kinky Boots received the award for best musical theater album, and the James Bond film Skyfall won both best score soundtrack and best song written for visual media for the Adele title track.

Mandisa’s album Overcomer and its title track won the Grammys for contemporary Christian music album and contemporary Christian song, respectively, and Tye Tribbett received the honor for best gospel album for Greater Than (Live) as well as best gospel song for If He Did It Before… Same God (Live). In jazz categories, saxophonist Wayne Shorter conquered the improvised solo category with Orbits, vocal album went to Gregory Porter’s Liquid Spirit, Terri Lyne Carrington won instrumental album for Money Jungle: Provocative in Blue, Night in Calisia was honored with the large ensemble award, and Paquito D’Rivera and Trio Corrente’s Song for Maura won best Latin jazz album.

Three other Paul McCartney projects picked up Grammys: Wings Over America for best boxed set and Live Kisses for best music film and surround sound. There were also a pair of tied categories — Gipsy Kings’ Savor Flamenco and Ladysmith Black Mambazo’s Live: Singing for Peace Around the World split for best world music album, and the Rolling Stones’ Charlie Is My Darling — Ireland 1965 and Bill Withers’ The Complete Sussex and Columbia Albums were winners for historical album. In usatoday.com

La Jordanie s’affiche à Alger

L’Agence Algérienne pour le Rayonnement Culturel (AARC) et la Royal Film Commission de Jordanie (RFC), en partenariat avec la Cinémathèque Algérienne, organisent la troisième édition des « Journées du film jordanien en Algérie » du 15 au 17 janvier 2014, à Alger.

Scène du film jordanien "Quand Mona Lisa" sourit de Fadi Haddad

Scène du film jordanien « Quand Mona Lisa » sourit de Fadi Haddad-Photo: DR-

Le programme de la troisième édition des Journées du film jordanien présentera des longs métrages A portée de vue de  Aseel Mansour et Quand Mona Lisa sourit de Fadi Haddad, en présence des réalisateurs,  le moyen métrage Ismail de Nora Alsharif  et  le court métrage The Dark Outside  de Darin J. Sallam.. Les journées du film jordanien en Algérie constituent une occasion pour découvrir des oeuvres cinématographiques atypiques, sensibles et touchantes du cinéma jordanien lequel a considérablement évolué ces dernières années. Depuis 2003, année de création de la Royal Film Commission, le secteur cinématographique a trouvé une structure qui encadre, renforce et accompagne la production. L’inauguration de cet événement sera rehaussée par la présence de Madame Nada Doumani, responsable de la communication de la Royal Film Commission.

 Programme

Du 16 au 18 janvier 2014 À Cinémathèque d’Alger

*JEUDI 16 JANVIER : A portée de vue, en présence du M Aseel Mansour, à 18h30

*VENDREDI 17 JANVIER : When Mona Lisa smiled, en présence de Fadi Haddad, à 19h

*SAMEDI 18 JANVIER : Films Ismail  et The Dark Outside, à partir de 19h

I

Paul Walker : So…Fast and Furious!

L’acteur Paul Walker aura vécu son rôle de fou du volant jusqu’au bout. C’est-à-dire à tombeau ouvert ! Fast and furious ! Et il en est mort en « Speed Demon ». Prématurément à l’âge de 40 ans

fast-and-furious-6-paul-walker1Paul Walker, l’un des acteurs vedettes de la série de films d’action « Fast and Furious », s’est tué dans un accident de la route, samedi dans le comté de Los Angeles, en Californie (ouest des Etats-Unis), ont annoncé ses agents de relations publiques sur les réseaux sociaux.« C’est le coeur sincèrement lourd que nous devons confirmer que Paul Walker est décédé aujourd’hui dans un tragique accident de voiture« , indique le message posté sur le compte Facebook de l’acteur.

« Il était passager dans la voiture d’un ami, et tous deux ont perdu la vie », précisent ses agents. Un message similaire a été diffusé sur tweeter. Paul Walker, 40 ans, a connu la gloire en interprétant le rôle de Brian O’Connor, un agent infiltré dans le milieu des courses automobiles, dans les films de la saga à succès « Fast and Furious ». Il avait joué dans cinq des six long-métrages de la série, aux côtés notamment de Vin Diesel et Michelle Rodriguez.Selon les médias américains, la voiture dans laquelle se trouvait le comédien s’est écrasée contre un arbre et a pris feu.

AFP

‘Fast and Furious’ actor Paul Walker dies in high-speed crash

Actor Paul Walker, the star of the « Fast & Furious » movie franchise, was killed in a fiery high-speed crash after leaving a charity event on Saturday. He was 40. 

A 2005 Porsche Carrera GT was « engulfed in flames » when deputies arrived at the scene in Valencia, Calif., at around 3:30 p.m. PT (6:30 p.m. ET). Two occupants were later pronounced dead.Walker’s representative Ame Van Iden and a law-enforcement source both confirmed to NBC News that the actor was among the victims. The Los Angeles Sheriff’s Department said early Sunday that « speed was a factor » in the single-vehicle collision.

The Santa Clarita Valley Signal reported that the Porsche crashed into a light pole and tree and burst into flames.An official with the Los Angeles County coroner’s office told NBC News that both bodies recovered from the scene had been burned beyond recognition and that it would take days — or potentially longer — for identification to be formalized.

A post on Walker’s Facebook page said the collision occurred after the actor attended a charity event for his organization Reach Out Worldwide and that he was a passenger in a friend’s car at the time. »We appreciate your patience as we too are stunned and saddened beyond belief by this news, » the post says. Actor Paul Walker was one of the two people killed in this crash Saturday in Valencia, Calif. Walker is survived by his daughter, Meadow Rain, who just turned 15.Walker’s « Fast & Furious » co-star, Vin Diesel, mourned his friend on Instagram, posting a photo of the two together. He wrote: « Brother I will miss you very much. I am absolutely speechless. Heaven has gained a new Angel. Rest in Peace. » IN TODAY.COM

 

 

Le Maroc crève l’écran à Alger

Le cinéma marocain n’est pas venu à Alger pour faire de la figuration. Et pour cause ! Il a raflé six prix dont le très convoité Amayas d’or du meilleur film pour Les Chevaux de Dieu de Nabil Ayouch.

Scène du film marocain Les Chevaux de Dieu de Nabil Ayouch-photo:DR

Scène du film marocain Les Chevaux de Dieu de Nabil Ayouch-photo:DR

Le celluloïd marocain a crevé l’écran a l’issue de la toue première, fraîche et émoulue édition  du Festival maghrébin du film, à Alger, s’étant déroulant du 3 au 8 novembre à la salle Mouggar et à la cinémathèque algérienne où 35 films (documentaires, courts et longs métrages) y ont été projetés. Aussi, le Maroc en remportant haut la main le grand prix régalien, l’Amayas d’or du Meilleur film pour le film de Nabil Ayaouch Les Chevaux de Dieu. Ainsi que ceux du Meilleur scénario pour Zéro de Nourredine Lakhmari, le Meilleur documentaire avec Dance of Outlaws de Mohamed El Aboudi, Meilleur court métrage avec Entropya de Yassine Marco Maroccu , le prix spécial du jury (documentaire) pour Margelle de Omar Mouldouira) et de Meilleure actrice, Jalila Tlemci pour sa performance dans le film Androman de Aziarabe Aloui.

 LE PUBLIC SALUE ZERO DE NOUREDDINE LAKHMARI

Soit six distinctions ! Une razzia ! Un revival filmique marocain à saluer tout bas, montrant et démontrant une qualité, une dextérité, un potentiel maghrébin. Nabil Ayouch (Mektoub, Ali Zaoua, Whatever Lola Wants, My Land), qui n’est plus à présenter, avec Les Chevaux de Dieu, il signe un film poignant, violent,  fort, émouvant et très intense. Un drame humain pour ne pas dire «infra humain». Celui des desperados, les laissés-pour-compte, les marginalisés, les oubliés de la société… Ceux du bidonville de Sidi Moumen vivant dans l’indigence, la promiscuité, la désolation et dans une telle détresse humaine, désespoir… Le pitch ? Ils s’appellent Hamid, «Yachine», Nabil et Fouad. Ils ont 20 ans. Ils habitent un bidonville de Casablanca (Maroc). Ils ont la beauté du diable ! Ils aiment le football. Un jour, ils basculent dans le terrorisme islamiste. En mai 2003, ils commettent un attentat suicide. Nabil Ayouch filme à la manière de Danny Boyle (remember Slumdog Millionaire, les bidonvilles de Mumbai).

Avec une emphase sur des séquences aériennes exhibant l’ampleur de ce «no man’s land». Le bidonville de Sidi Moumen, une «cour des miracles», où l’islamisme terroriste trouvera son terreau. Aussi, Nabil Ayouch adoptera une trame pédagogique, présentant les causes et effets, voire les conséquences de l’islamisme entretenu par le prosélytisme, l’embrigadement et le lavage de cerveau des jeunes désespérés. Ce film ne laisse personne indifférent.

Nourredine Lakhamari auteur du sublime Zéro sera congratulé copieusement et   chaleureusement et soutenu par un public acquis à son scandant : « Zéro, Zéro... ! ». Une caution du public pour le très bon. Le verdict du public était éloquent ! Le nouveau long métrage du réalisateur de la nouvelle vague marocaine, Nourreddine Lakhmari, révélé par Casanegra, est une  intrigue policière plongeant un inspecteur, Zéro, incarné par le flegmatique Younès Bouadès dans un «character» crédible. Une histoire d’un flic ripou fréquentant un monde interlope nocturne marqué par la corruption, le vice, le sexe, la drogue…

Le réalisateur marocain Noureddine Lakhmari recevant le prix du Meilleur scénario des mains de Z'hira Yahi, Chef Cabinet auprès du ministère de la Culture

Le réalisateur marocain Noureddine Lakhmari recevant le prix du Meilleur scénario pour son film Zéro des mains de Z’hira Yahi, Chef Cabinet auprès du ministère de la Culture

De front, Nourredine Lakhmari dévoile une certaine hypocrisie de la société. Une brillance et du talent brut de décoffrage à revendre.  Le long métrage tunisien Le Professeur  de Mahmoud Ben Mahmoud a reçu le prix spécial du jury. Le prix spécial du jury dans la catégorie « documentaires » a été décerné au jeune et doué Abdenour Zahzah ( remember Garagouz) pour  El Oued El Oued (Algérie).  Celui du court métrage( prix spécial du jury) a été remis à Anis Lassoued pour Les Souliers de l’Aïd (Tunisie). L’acteur algérien Khaled Benaissa s’est vu recevoir le prix du Meilleur acteur pour  son rôle dans le film Le Repenti de Merzak Allouache et le réalisateur Menad Embarek ( Algérie) s’est distingué avec Iminig, un court métrage dévoilant un potentiel. Bref, faites du cinéma…maghrébin!

Le prix spécial du jury a été décerné au jeune et doué Abdenour Zahzah pour le documentaire El Oued El Oued-photo: DR-

Le prix spécial du jury (documentaire) a été décerné au jeune et doué réalisateur algérien Abdenour Zahzah pour  El Oued El Oued-photo: DR-

 

Mort du chanteur américain Lou Reed

Lou Reed, la pop star, la légende du rock, le chanteur, guitariste et leader du groupe  mythique américain, The Velvet Underground, est décédé aujourd’hui, à l’âge de 71.

lou reed-blogDe son vrai nom Lewis Alan Reed,est  né le 2 mars 1942 à New York , est un artiste américain qui a débuté sa carrière avec le groupe The Velvet Underground. Il y occupait les postes de guitariste, chanteur et a composé nombre de titres restés populaires même après la séparation du groupe en 1970. Le Velvet Underground a influencé plusieurs générations de compositeurs, bien que n’ayant connu que peu de succès commercial dans les sixties. On attribue à Brian Eno la remarque selon laquelle si juste quelques milliers de fans achetèrent le premier disque du Velvet Underground, chacun d’entre eux créa un groupe. C’est en cela que Lou Reed et le Velvet Underground restent aussi légendaires malgré la quasi-inexistence de tubes, contrairement aux autres groupes influents de cette époque. Lou Reed fait partie des icônes du rock même si son succès commercial fut moindre que celui d’autres artistes qui ont forgé l’histoire du rock comme Bob Dylan, Bruce Springsteen, Neil Young, David Bowie…Ses textes et sa musique ont beau être percutants, leur noirceur (qui atteint son apogée dans l’album Berlin) ne lui apporte aucun succès commercial. La voix en parlé-chanté est une autre « marque de fabrique » de Lou Reed. Lou Reed, « prince de la nuit et des angoisses », obtint pourtant un réel succès commercial avec un titre, très sombre et osé : « Walk on the Wild Side« 

Lou Reed, Velvet Underground Leader and Rock Pioneer, Dead at 71

Lou Reed, a massively influential songwriter and guitarist who helped shape nearly fifty years of rock music, died today. The cause of his death has not yet been released, but Reed underwent a liver transplant in May.

lou reed3With the Velvet Underground in the late Sixties, Reed fused street-level urgency with elements of European avant-garde music, marrying beauty and noise, while bringing a whole new lyrical honesty to rock & roll poetry. As a restlessly inventive solo artist, from the Seventies into the 2010s, he was chameleonic, thorny and unpredictable, challenging his fans at every turn. Glam, punk and alternative rock are all unthinkable without his revelatory example. « One chord is fine, » he once said, alluding to his bare-bones guitar style. « Two chords are pushing it. Three chords and you’re into jazz. »

Lewis Allan « Lou » Reed was born in Brooklyn, in 1942. A fan of doo-wop and early rock & roll (he movingly inducted Dion into the Rock and Roll Hall of Fame in 1989), Reed also took formative inspiration during his studies at Syracuse University with the poet Delmore Schwartz. After college, he worked as a staff songwriter for the novelty label Pickwick Records (where he had a minor hit in 1964 with a dance-song parody called « The Ostrich »). In the mid-Sixties, Reed befriended Welsh musician John Cale, a classically trained violist who had performed with groundbreaking minimalist composer La Monte Young. Reed and Cale formed a band called the Primitives, then changed their name to the Warlocks. After meeting guitarist Sterling Morrison and drummer Maureen Tucker, they became the Velvet Underground. With a stark sound and ominous look, the band caught the attention of Andy Warhol, who incorporated the Velvets into his Exploding Plastic Inevitable. « Andy would show his movies on us, » Reed said. « We wore black so you could see the movie. But we were all wearing black anyway. »

« Produced » by Warhol and met with total commercial indifference when it was released in early 1967, VU’s debut The Velvet Underground & Nico stands as a landmark on par with the Beatles’ Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band and Bob Dylan’s Blonde On Blonde. Reed’s matter-of-fact descriptions of New York’s bohemian demimonde, rife with allusions to drugs and S&M, pushed beyond even the Rolling Stones’ darkest moments, while the heavy doses of distortion and noise for its own sake revolutionized rock guitar. The band’s three subsequent albums – 1968’s even more corrosive sounding White Light/White Heat, 1969’s fragile, folk-toned The Velvet Underground and 1970’s Loaded, which despite being recorded while he was leaving the group, contained two Reed standards, “Rock & Roll” and “Sweet Jane,” were similarly ignored. But they’d be embraced by future generations, cementing the Velvet Underground’s status as the most influential American rock band of all time.

After splitting with the Velvets in 1970, Reed traveled to England and, in characteristically paradoxical fashion, recorded a solo debut backed by members of the progressive-rock band Yes. But it was his next album, 1972’s Transformer, produced by Reed-disciple David Bowie, that pushed him beyond cult status into genuine rock stardom. “Walk On the Wild Side,” a loving yet unsentimental evocation of Warhol’s Factory scene, became a radio hit (despite its allusions to oral sex) and “Satellite of Love” was covered by U2 and others. Reed spent the Seventies defying expectations almost as a kind of sport. 1973’s Berlin was brutal literary bombast while 1974’s Sally Can’t Dance had soul horns and flashy guitar. In 1975 he released Metal Machine Music, a seething all-noise experiment his label RCA marketed as a avant-garde classic music, while 1978’s banter-heavy live album Take No Prisoners was a kind of comedy record in which Reed went on wild tangents and savaged rock critics by name (“Lou sure is adept at figuring out new ways to shit on people,” one of those critics, Robert Christgau, wrote at the time). Explaining his less-than-accommodating career trajectory, Reed told journalist Lester Bangs, “My bullshit is worth more than other people’s diamonds.”

Reed’s ambiguous sexual persona and excessive drug use throughout the Seventies was the stuff of underground rock myth. But in the Eighties, he began to mellow. He married Sylvia Morales and opened a window into his new married life on 1982’s excellent The Blue Mask, his best work since Transformer. His 1984 album New Sensations took a more commercial turn and 1989’s New York ended the decade with a set of funny, politically cutting songs that received universal critical praise. In 1991, he collaborated with Cale on Songs For Drella, a tribute to Warhol. Three years later, the Velvet Underground reunited for a series of successful European gigs.

Reed and Morales divorced in the early Nineties. Within a few years, Reed began a relationship with musician-performance artist Laurie Anderson. The two became an inseparable New York fixture, collaborating and performing live together, while also engaging in civic and environmental activism. They were married in 2008.

Reed continued to follow his own idiosyncratic artistic impulses throughout the ‘00s. The once-decadent rocker became an avid student of T’ai Chi, even bringing his instructor onstage during concerts in 2003. In 2005 he released a double CD called The Raven, based on the work of Edgar Allen Poe. In 2007, he released an ambient album titled Hudson River Wind Meditations. Reed returned to mainstream rock with 2011’s Lulu, a collaboration with Metallica.“All through this, I’ve always thought that if you thought of all of it as a book then you have the Great American Novel, every record as a chapter,” he told Rolling Stone in 1987. “They’re all in chronological order. You take the whole thing, stack it and listen to it in order, there’s my Great American Novel.”  In rollingstone.com

Décès de JJ Cale à l’âge de 74 ans

JJ Cale, le grand chanteur, compositeur et guitariste américain, l’auteur mythique de Cocaine et After Midnight immortalisés par Eric Clapton, est décédé, vendredi, à l’issue d’une crise cardiaque, à l’hôpital de La Jolla, en Californie (USA). Et ce, à l’âge de 74 ans.

jj1Ses pairs, le considèrent comme une légende et même les fans de la nouvelle génération.  JJ Cale a vu sa discographie reprise par Lynyrd Skynyrd avec Call Me The Breeze, Santana, The Allman Brothers, Johnny Cash, Chet Atkins,, Jerry Garcia Band, Bill Wyman, Jim Gordon, Dr Hook, Waylon Jennings, Bryan Ferry, Kansas, Cissy Houston, Randy Crawford, Johnny Cash, John Mayall ou encore The Tractors..

ERIC CLAPTON LUI DOIT BEAUCOUP

En 2006, il avait été le récipiendaire d’un Grammy Award, pour son duo avec Eric Clapton intitulé The Road to Escondido. J.J. Cale, de son vrai nom John Weldon Cale, est né le 5 décembre 1938 à Tulsa, en Oklahoma. Ses initiales « J.J. » lui sont attribuées, à ses débuts, par le patron d’un cabaret, pour le différencier de John Cale, à l’époque membre du groupe The Velvet Underground. Il a beaucoup influencé les artistes des années 1970 et 1980, notamment Mark Knopfler dans son jeu de guitare et sa façon de chanter, ainsi qu’Eric Clapton, qui a d’ailleurs repris plusieurs de ses chansons (After Midnight, Cocaine, I’ll Make Love To You Anytime et, plus récemment, Travelin’ Light.

Singer-Songwriter JJ Cale Dies at 74

 

Singer and songwriter JJ Cale, whose work became hits for a wide range of other artists including Eric Clapton and Lynyrd Skynyrd, died on Friday at the age of 74. According to the musician’s website, he died at Scripps Hospital in La Jolla, California after suffering a heart attack.

jj caleKnown for a relaxed blues style mixed with folk and jazz, Cale got his start playing in honky-tonks in Tulsa, Oklahoma, before joining the Grand Ole Opry road company. In 1964, he moved to Los Angeles, where he worked as a recording engineer for Leon Russell and Snuff Garrett. He recorded his first single for Liberty Records in 1965, with « After Midnight » as the B-side.

Eric Clapton later scored his first solo hit with that song, and he went on to cover Cale’s  « Cocaine. » Lynyrd Skynyrd found similar success with Cale’s « Call Me the Breeze. » Cale won a Grammy for his 2006 collaboration with Eric Clapton, The Road to Escondido.

Over a career that spans more than a dozen albums of his own, beginning with Naturally in 1972, Cale cultivated a quiet anonymity, doing few interviews, rarely performing live, and keeping his picture off his album covers in the first decade and a half of his career.

« I’m a background person, » Cale told the Chicago Sun Times in 1990. « I’m not a household name. People have heard my music, but all my famous songs were made famous by somebody else. . . . But that was my goal. »

In spite of the low profile, Cale continued to exert an influence on subsequent generations of musicians. « The effortlessness, that restraint and underplaying, under-singing – it was just very powerful, » Beck told the Los Angeles Times in 2009. « The power of doing less and holding back in a song, I’ve taken a lot of influence from that. » In Rollingstone.com

Sidi Bel Abbès : Le Festival du raï débute lundi

La capitale de la Mekara, Sidi Bel-Abbès,  vivra, à compter de lundi, aux rythmes enivrants et chaloupés de la chanson  raï, à l’occasion de la 6ème édition du festival national dédié à ce genre musical  controversé.       

lotfi attar ph souhil 05Six plateaux composés des vedettes les plus en vue de la chanson raï  seront au menu de ce festival devant se poursuivre jusqu’au samedi prochain,  au grand bonheur des milliers d’adeptes et de fans du raï, qui viendront des  wilayas limitrophes voir et écouter leurs idoles.  Les plateaux sont aussi « savoureux » les uns que les autres. Pêle-mêle,  seront à l’affiche les Khaled, Houari Benchenat, Houari Dauphin, Cheikh Naam,  Abdou, Zahouania,  Lotfi Attar, Chaba Siham, Chaba Dalila, Mazouzi, Lotfi double  canon et bien d’autres noms de la nébuleuse « planète raï ».

 Raïna Raï…

Comme à l’accoutumée, les gradins du stade des trois frères Amarouche  du chef-lieu de wilaya û lieu retenu pour ces soirées – s’avérera exiguë pour  contenir la grande foule, composée essentiellement de jeunes. Les précédentes éditions ont montré l’engouement certain pour ce genre  musical dont font preuve les habitants de Sidi Bel-Abbès, l’un des berceaux  du raï, comme le chantait le mythique groupe de la cité de la Makkera « RaïnaRaï ».  Adulés par leurs fans qui se comptent par millions ou pointés du doigt  par leurs détracteurs, les chanteurs raï ne laissent point indifférents. Leurs  musiques entraînantes et leurs paroles trop souvent crues « chatouillant » les  oreilles s’adressent plutôt au corps qu’à l’esprit. La situation actuelle du raï, ses origines, sa place dans la société  et son devenir seront autant de sujets qui seront abordés lors d’une rencontre  qui regroupera des musiciens, des chercheurs et des critiques à la maison de  la culture de Sidi Bel-Abbès. (APS) 

Rolling Stones : Satisfaction guarantie

Le concert des Rolling  Stones samedi à Glastonbury, où ils se sont produits pour la première fois en   plus de 50 ans de carrière, fut « le temps le plus fort » de toute l’histoire du  festival créé en 1970, selon son organisateur, Michael Eavis.  

rolling1« On les a toujours voulus (…). Ils l’ont finalement fait », s’est réjoui   l’organisateur de Glastonbury,  Michael Eavis, interrogé sur la BBC.   C’était « le temps le plus fort de Glastonbury en 43 ans de festival« ,   a-t-il estimé. « C’était génial. Punaise, ils ont assuré ! ». « C’est super de faire ce concert« , a lancé samedi soir sur scène Mick  Jagger, dans une forme époustouflante.  « Après toutes ces années, ils nous ont   finalement demandé de venir », a-t-il ajouté, le sourire en coin, devant quelque   130.000 fans toutes générations confondues. Le groupe de légende, qui a fêté l’an dernier ses 50 ans de carrière, a   électrisé le festival avec un concert de deux heures, enchaînant ses plus  grands tubes, « Start Me up« , « Sympathy for the Devil », « Jumpin’ Jack Flash« ,  « Satisfaction »

Les papys du rock font de la résistance

Pour l’occasion, ils ont aussi interprété une nouvelle chanson « Glastonbury  Girl », où ils évoquent notamment les fameuses bottes en caoutchouc portées par les festivaliers à cause de la météo capricieuse.  Le concert fut un « triomphe », selon le Times. « La magie noire opère   toujours », pour The Observer.  Les fans avaient pris place parfois douze heures avant le début du   spectacle en plein air. « On avait l’impression que toutes les générations se   retrouvaient ici. C’était unique », a estimé une festivalière, Kathy Dixon, 26   ans. Les Stones « semblaient aussi jeunes que dans les années 60″, selon Walter   Hudson, 22 ans. « Leur énergie est restée intacte. »

 Mick Jagger en forme…olympique

rolling2En prévision du concert, Mick Jagger avait économisé sa voix ne parlant que deux heures par jour, selon le Sunday Times. Il avait aussi visionné des vidéos  de concerts à Glastonbury et suivi une préparation physique intensive, avec course, kick boxing, vélo, danse… Parmi les 130.000 chanceux samedi soir, le prince Harry et des habitués du   festival comme la top model Kate Moss et son mari Jamie Hince ont été repérés,  ainsi que le mannequin Cara Delevingne. Le festival de Glastonbury, qui compte aujourd’hui 58 scènes, avait été à  ses débuts en 1970 un simple rassemblement hippie ayant attiré 1.500 personnes.   Il affiche complet des mois à l’avance. Sont attendus sur scène dimanche, pour   clôturer l’édition 2013, le groupe Mumford and Sons.   AFP

 

Rolling Stones offer fans satisfaction with long-awaited Glastonbury Festival debut

By Associated Press,

PILTON, England — There’s a first time for everything, even if you’re the Rolling Stones.The rock rabble-rousers who formed half a century ago played Britain’s Glastonbury Festival on Saturday, their debut appearance at the country’s most prestigious rock music event.

rolling3A majority of the 135,000 festival ticket-holders crammed into the fields in front of Glastonbury’s Pyramid Stage for the gig, which opened with a rousing “Jumpin’ Jack Flash.”As on recent tour dates, the Stones gave fans a fistful of classic hits — including “It’s Only Rock ‘n’ Roll (But I Like It),” ‘’Paint it Black,” ‘’Wild Horses” and “Gimme Shelter” — as well as newer songs. There was even a brand-new folky number called “Glastonbury Girl,” written specially for the occasion.  Singer Mick Jagger, who turns 70 in July, has lost none of his swagger, strutting the stage in a sequined green jacket, a satin-lined black cape — on “Sympathy For the Devil” — and other eye-catching outfits.

He thanked fans who had followed the band for five decades, and told newcomers, “do come again,” before giving the crowd what it had been waiting for — an encore of “Satisfaction.”In a pre-show BBC radio interview, Jagger gave no clue about whether the band he started with Keith Richards in 1962 will ever call it quits. He said, “I’ve no idea,” before telling an interviewer that he’d probably continue as long as he was wanted. The band recently played a string of North American dates on its “50 and Counting” tour and is due to play two concerts in London’s Hyde Park next month.

The Stones turned down offers to play Glastonbury for years, but appeared to embrace the down-to-earth spirit of the festival, held on a farm in southwest England. On Saturday, Jagger tweeted a picture of himself outside a yurt, a Mongolian-style felt tent where he reportedly spent the night. And he told the crowd he had been to see Friday night’s headliners, Arctic Monkeys. Guitarist Richards said ahead of the show that the band was “destined to play Glastonbury.” “I look upon it as a culmination of our British heritage really,” he said. “It had to be done.” The Glastonbury Festival was founded by Michael Eavis in 1970 on his Worthy Farm near Pilton, 120 miles (193 kilometers) southwest of London. It is famous for its eclectic lineup — and the mud that overwhelms the site in rainy years. Other performers on Saturday included Elvis Costello and Primal Scream. But for many festivalgoers, the Stones were the main event. The three-day festival wraps up Sunday with a headlining set from Britain’s Mumford & Sons. Copyright 2013 The Associated Press. All rights reserved. This material may not be published, broadcast, rewritten or redistributed. In  http/www.washingtonpost.com