One Direction font du bruit chez David Cameron

Autre temps autres moeurs au Royaume-Uni. Dans les années 1970, le célèbre groupe de punk Sex Pistols célébrait leur mythique lèse-majesté :« God save the queen , le régime fasciste, ils ont fait de toi un idiot, une potentielle bombe humaine… ». Aujourd’hui, le « Swinging London » est plus utile que « futile ». La preuve patente ! C’est le boys band anglo-irlandais One Direction qui est la nouvelle sensation  (new sensation comme dirait INXS) en UK et qui fait le buzz.

Le Premier ministre britannique, David Cameron, recevant un "hug" des kids de One Direction-Photo:DR-

Le Premier ministre britannique, David Cameron, recevant un « hug » des kids de One Direction-Photo:DR-

Un groupe qui sait où il va. Il est sur la bonne voie, la bonne direction. Et pour cause ! One Direction vient de revisiter un tube de la formation new yorkaise des 70’s Blondie, One Way Or Another ( d’une façon ou d’une autre). Et ce, pour une noble cause ! Au profit de l’association caritative Comic Relief. Le single  One Way Or Another (Teenage Kicks) est sorti dans le cadre d’une opération caritative Red Nose Day récoltant des fonds au profit de Comic Relief oeuvrant dans toute l’Afrique et au Royaume-Uni à l’endroit des démunis. Ainsi, les gars de One Direction ont appliqué à la lettre les paroles de One Way Or Another : « D’une façon ou d’une autre je vais te trouver/Je vais t’avoir, t’avoir, t’avoir, t’avoir/D’une façon ou d’une autre, je vais te gagner
D’une façon ou d’une autre, je vais te voir/Je vais te rencontrer, te rencontrer
Un jour, peut-être la semaine prochaine, je vais te rencontrer/Je vais passer devant ta maison et si les lumières sont éteintes/Je verrai qui est la… ».

Pour ce faire, la bande des cinq a fait du bruit aux portes du Premier Ministre, David Cameron. Liam Payne, Harry Styles, Zayn Malik, Niall Horan et Louis Tomlinson ont un tapage, pas nocturne, mais diurne devant la porte du 10 Downing Street. Histoire de bousculer l’establishment. Le côté « laide back » (cool) légendaire des Britanniques. Aussi, dans le clip, l’on voit le Premier Ministre David Cameron, ayant entendu le tohu-bohu infernal des kids dehors-car le Gouvernement travaille-ouvrir la porte du 10 Downing Street et sortir pour voir de se qui se passait. Il découvre des jeunes qui chantent et dansent au…10 Downing Street. Il ne comprend pas se qui arrive de par une mine interrogative et retourne travailler. Après David Cameron recevra un « big hug » des cinq  boys de One Direction. Entouré affectueusement par les One Direction, il se prêtera à une pause de photo de famille. Avec un regard fixe et autre sourire « réfréné ». Car le péril jeune…en demeure ! Enfin au 10 Downing Street !

Le chahut des One direction au 10 Downing Street-Photo:Dr-

Le chahut des One Direction au 10 Downing Street-Photo:Dr-

Oscars 2013 : Hat trick de Daniel Day-Lewis

Daniel Day-Lewis, le célèbre acteur irlando-britannique Daniel Day-Lewis a été l’auteur d’un « hat trick » à Hollywood, lundi soir, lors de la cérémonie de la 85e édition de remises des Oscars. Il est entré dans l’histoire ! Et pour cause ! Il a été le récipiendaire d’un troisième Oscar. Celui du Meilleur acteur pour sa performance dans Lincoln de Steven Spielberg.

Daniel Day-Lewis, heureux récipiendaire de l'Oscar du Meilleur acteur: 1, 2, 3 soleil!-Photo:Dr-

Daniel Day-Lewis, heureux récipiendaire de l’Oscar du Meilleur acteur: 1, 2, 3 soleil!-Photo:Dr-

Recevant son Oscar des mains de la remettante de marque, l’actrice Meryl Streep, Daniel Day-Lewis confiera, non sans humour( so british) : « Il y trois ans, nous avons décidé d’échanger (les rôles) car je m’étais  engagé à jouer Margaret Thatcher » dans « La dame de fer » (Oscar de la Meilleure actrice pour  Meryl Streep, en 2012). « Meryl était le premier choix de Steven (Spielberg)   pour Lincoln« . Lincoln le nouveau film de Steven Spielberg ( Duel, Jaws, E.T. the Extra-Terrestrial, Munich) est un portrait filmique se défaussant de l’effet bœuf spectaculaire hollywoodien portant sur le 16e président des Etats-Unis, Abraham Lincoln.

 Le tout frais émoulu film Lincoln de Steven Spielberg,  contre toute attente ne ressemble guère aux blockbusters de la fabuleuse filmographie du tycoon de Hollywood. Que nenni ! Steven Spielberg, dans la même veine de la The Color Purple ou encore Amistad, montre et démontre un biopic portant sur le 16e président des Etats-Unis, le tout premier président républicain qui est entré dans l’histoire de l’humanité en abolissant l’esclavage des Noirs américains au plus fort de la guerre civile de Sécession (1861-1865) opposant les États-Unis (« l’Union »), dirigés par Abraham Lincoln, et les États confédérés d’Amérique (« la Confédération »), dirigés par Jefferson Davis et rassemblant onze États du Sud qui avaient fait sécession des États-Unis.

L'actrice Meryl Streep congratulant Daniel Day-Lewis-Photo:Dr-

L’actrice Meryl Streep congratulant Daniel Day-Lewis-Photo:Dr-: grand moment d’émotion!

Et ce, à son corps défendant. Car il connaîtra une fin tragique. Abraham Lincoln sera assassiné le 15 avril 1865 à Washington.  Aussi, Steven Spielberg aborde, exhibe et présente Lincoln avec sobriété, simplicité et limpidité. Sans fioritures ni, sans jeu de mots, artifices. Le pitch ? Les derniers mois tumultueux du mandat du 16e Président des États-Unis. Dans une nation déchirée par la guerre civile et secouée par le vent du changement, Abraham Lincoln met tout en œuvre pour résoudre le conflit, unifier le pays et abolir l’esclavage. Cet homme doté d’une détermination et d’un courage moral exceptionnels va devoir faire des choix qui bouleverseront le destin des générations à venir.

Le fameux 13e Amendement

Pour ce faire, Steven Spielberg a mis à contribution un « joker », le célèbre scénariste et dramaturge Tony Kushner ( Munich)-Prix Pultitzer- s’étant inspiré de l’ouvrage de Doris Kearns Goodwin Team of Rivals : The Political Genius of Lincoln. Et Daniel Day-Lewis ( My Beautiful Laundrette, In The Name of The Father, Gangs of New York) crevant l’écran de par une hallucinante et  très crédible ( une ressemblance à  s’y méprendre avec Abrahm Lincoln). Daniel Day-Lewis incarne, immanquablement le rôle phare de sa carrière avec justesse et surtout avec une certaine générosité de son « character ». Ainsi, cet acteur dont l’heure de gloire sonne-il est nommé pour l’Oscar du meilleur acteur pour sa performance dans Lincoln fait ressusciter une président légendaire des Etats-Unis à travers un jeu « bluffant », une  démarche, une attitude, un flegme(so british), un regard…

L'hallucinate performance de Daniel day-Lewis dans "Lincoln"-Photo:Dr-

L’hallucinante performance de Daniel day-Lewis dans Lincoln Photo:Dr-

L’on découvrira, au fil des débats houleux  et autres joutes oratoires belliqueuses, ségrégationnistes et anti-esclavagistes enflammant la Chambre des représentants portant sur le 13e Amendement abolissant l’esclavage, un Lincoln humain et humaniste, épris de liberté d’expression, visionnaire, une force tranquille, ayant de la répartie et de l’humour aussi. Et puis, un  ferme stratège militaire. Et en même temps, un père vulnérable. Une véritable course contre la montre où chaque voix (le « yes ») compte. Car vitale ! Et car il va du destin des Etats-Unis ! L’affranchissement des Afro-américains, l’arrêt de la guerre civile et l’effusion de sang. Les acteurs Tommy Lee Jones et James Spader ont eux aussi brillé dans ce film. Steven Spielberg, avec fluidité, évitera la scène de l’assassinat de Lincoln en recourant à des images d’annonce et subliminales. Il faut dire que le directeur de la photo, Janusz Kaminski a su créer cet univers sombre et pittoresque dans Lincoln.

Daniel Day-Lewis wins best actor for ‘Lincoln’

 

Daniel Day-Lewis won the lead actor Oscar for his portrayal of Abraham Lincoln in Steven Spielberg’s « Lincoln » on Sunday night at the 85th Academy Awards.

The amazing portrayal of Abraham Lincoln by Daniel day-Lewis-Copyright: All Rights Reserved-

The amazing portrayal of Abraham Lincoln by Daniel day-Lewis-Copyright: All Rights Reserved-

Day-Lewis, 55, becomes the first actor to win three lead Oscars. Katharine Hepburn won four in the lead actress category. Jack Nicholson, Meryl Streep, Ingrid Bergman and Walter Brennan have also won three statuettes in a mix of both the lead and supporting categories.

Day-Lewis’ immersive work as America’s 16th president in « Lincoln » became one of the Oscar season’s most celebrated turns from the moment the movie screened at the New York Film Festival in early October. The British-born actor also won the Golden Globe and awards from the Screen Actors Guild and the British Academy of Film and Television Arts, along with enough critics prizes to decorate multiple mantles.

He won in a field that included Bradley Cooper in « Silver Linings Playbook, » Hugh Jackman in « Les Misérables, » Joaquin Phoenix in « The Master » and Denzel Washington in « Flight. »The notoriously selective Day-Lewis has no immediate projects on the horizon.

« I cannot do the work I love to do unless I take time away from it, » Day-Lewis said at a tribute held in his honor at the Santa Barbara International Film Festival in January. « In the time taken away from it when — God forbid — I re-engage with life, it allows me to do the work in hopes that I might bring something to that work.” The 85th Academy Awards are being held at the Dolby Theatre in Hollywood on Sunday night, in a televised ceremony hosted by Seth MacFarlane. In http://www.latimes.com

Décès du réalisateur japonais Nagisa Oshima

Le cinéaste japonais Nagisa Oshima est décédé, mardi près de Tokyo à l’âge de 80 ans. Il était un chef de file subversif de la « Nouvelle vague » japonaise et le réalisateur notamment du fameux L’Empire des sens  (1976).   

Le cinéaste japonais Nagisa Oshima, l'auteur du mythique film "L'Empire des sens"  (1976)-Photo:Dr-


Le cinéaste japonais Nagisa Oshima, l’auteur du mythique film « L’Empire des sens » (1976)-Photo:Dr-

Présenté au Festival de Cannes en 1976, ce film lui avait valu des  accusations de pornographie, des actes sexuels réels étant montrés à l’écran   pour la première fois. Les Japonais durent attendre l’année 2000 pour le voir   en version intégrale. Né le 3 mars 1932 à Kyoto, Nagisha est orphelin de père à 6 ans et passe   son enfance entre sa mère et sa soeur cadette.  Diplômé en Droit et Sciences politiques de l’université de Kyoto en 1954,   il devient par hasard assistant-réalisateur après avoir réussi un examen passé   simplement pour accompagner un ami. En même temps, il publie des scénarios et   des critiques de films.

En 1959, il tourne son premier film Une ville d’amour et d’espoir puis, en   1960, Contes cruels de la jeunesse et L’enterrement du soleil. La même année   Nuit et brouillard du Japon, sur les impacts politiques du renouvellement du   traité américano-japonais, fait scandale. Oshima doit quitter les studios de la Shochiku et démarre des productions   personnelles avec Le Piège (1961).   Après Les plaisirs de la chair (1965), il fait sensation avec L’empire des  sens.  Oshima tournera plusieurs films avec l’aide des Occidentaux, L’Empire de la  passion (1978), Furyo (1983) et Max mon amour (1986). Il renouera avec le Japon   en y filmant Tabou, une histoire de samouraïs homosexuels au XIXe siècle (1999).

Scène du film "L'Empire des sens"-Photo:Dr-

Scène du film « L’Empire des sens »-Photo:Dr-

De nombreuses récompenses lui ont été décernées, en particulier le prix du   meilleur réalisateur, 1978, au Festival de Cannes pour L’Empire de la passion   (Ai no borei).  En 2001, l’ambassadeur de France, Maurice Gourdault-Montagne, lui a remis à   Topkyo l’insigne de Commandeur des Arts et des Lettres, la plus haute   distinction française pour un artiste.  Marié à l’actrice japonaise Akiko Koyama, Nagisa Oshima avait deux fils. (AFP)

 

Nagisa Oshima dies aged 80

Subversive Japanese director best remembered for controversial 1976 classic In the Realm of the Senses dies of pneumonia

Japanese filmmaker Nagisa Oshima-Copyright:All Rights Reserved-

Japanese filmmaker Nagisa Oshima-Copyright:All Rights Reserved-

Nagisa Oshima, the radical Japanese film-maker who scandalised his homeland with the explicit drama In the Realm of the Senses, has died of pneumonia at the age of 80. The director had been in ill health for a number of years, after suffering a series of strokes. His last film, the gay samurai drama Taboo, competed at the Cannes film festival in 1999.

A former law student and leftwing activist, Oshima worked in direct opposition to what he felt was the timid gentility of postwar Japanese cinema. « My hatred for Japanese cinema includes absolutely all of it, » he said. Oshima once banned the colour green from his movies. He reportedly saw it as too calming an influence.

Billed by international critics as Japan’s answer to Jean-Luc Godard, Oshima made his debut with 1959’s A Town of Love and Hope before burnishing his reputation with a string of formally inventive, often furious political dramas throughout the 1960s. Death By Hanging was a diatribe against capital punishment and insititutionalised racism, while Diary of a Shinjuku Thief spun a playful thesis on the link between sexual freedom and leftist activism. His 1971 drama The Ceremony mounted an acid satire on bourgeois manners at a family wedding.

Singer and songwriter david Bowie in "Merry Christmas Mr. Lawrence" (1983)-Copyright: All Rights reserved-

Singer and songwriter David Bowie in « Merry Christmas Mr. Lawrence » (1983)-Copyright: All Rights reserved-

His other credits include the 1983 prison-camp drama Merry Christmas Mr Lawrence, starring David Bowie, Takeshi Kitano and Ryuichi Sakamoto, and 1986’s acclaimed, oddball Max, Mon Amour, in which Charlotte Rampling plays a diplomat’s wife who takes a chimpanzee for her lover. He won the best director prize at Cannes for his 1978 drama Empire of Passion.

Yet Oshima remains best known for his 1976 classic In the Realm of the Senses, a tale of carnal obsession in 1930s Japan that contained scenes of explicit, unsimulated sex. The film was initially banned in the US, censored in the UK and still cannot be viewed in Japan in its original, uncut form. In the Realm of the Senses also sparked controversy in Portugal when it was aired on TV – although not everyone was opposed. The Roman Catholic priest Eurico Dias Nogueira, then the archbishop of Braga, declared that he had « learned more in 10 minutes of the film than he had in his entire life ». In http://www.guardian.co.uk

 

John Lee Hooker Jr: A soulman in Algiers

Le grand bluesman John Lee Hooker Jr, le “fils de son père”, le légendaireguitariste et chanteur, John Lee Hooker, l’auteur  mythique de Boom Boom et Boogie Chillun, a donné concert privé, vendredi soir, à l’hôtel Sofitel d’Alger et ce, au grand bonheur d’un aréopage. Soulman, crooner, charmeur (au grand bonheur de la gent féminine), bluesman et surtout, entertainer, John Lee Hooker Jr, tics et tocs et emportement mélomane, ne tient pas en place. Il chante en tenant un mouchoir blanc. A la manière des grands interprète et autres ténors.

Un soulman-Photo: El Watan-

Un soulman!-Photo: El Watan-

Du blues lancinant, pur et dur issu du delta, du funk à la George Clinton, du rythm’n’blues nostalgique à l’époque de Tamla Motown, le fameux et historique label très cher à Berry Gordie –ayant lancé Michael Jackson & The Jackson Five, Diana Ross et The Supremes, The Four Tops, Martha and the Vandellas, Smokey Robinson, Gladys Knight, Marvin Gaye, Stevie Wonder, The Pointer Sisters, Edwin Starr et The Temptations– et du jazz. Des titres issus des albums Blues With A Veangeance( 2004), Cold As Ice( 2006), All Odds Against Me( 2008) et son nouvel opus intitulé « All Hooked Up ». A titre d’indicatif,  Suspicious, Fed Up, Tried Of Being A Housewife. Mais il fera fort avec les reprises de son père comme Boom Boom, Dimples, I’m In The Mood et une belle et personnelle version de Sex Machine de James Brown. Et ce, en se payant un bain de « foule…sentimentale ». Alors, «  All Hooked Up !».

« All Hooked Up /John Lee Hooker/

(double CD)/20012

http://www.johnleehookerjr.com

Un blues brother!-Photo:El Watan-

Un blues brother!-Photo:El Watan-

John Lee Hooker Jr. American bluesman and son of the legendary John Lee Hooker

 

                     “Coming back to Algeria, it’s like being back home

"Let me entertain you!"-Photo: El watan-

« Let me entertain you! »-Photo: El watan-

The US Embassy and the Algerian Ministry of Culture organize the John Lee Hooker Jr’s  concert in Algiers, tuesday, january 8, 2013 at 6 PM ( 18h, local), at The Palais de la Culture Moufdi Zakaria ( Kouba). And it’s a free gig! Yes, for free! For the pleasure the Algerians blues fans. And yesterday Junior and his band performed  at the Algiers Sofitel Hotel. An amazing showcase! All hooked up!

 

"Ladies night!"-Photo: El Watan-

« Ladies’s night! »-Photo: El Watan-

John Lee Hooker Jr’s interview:

“My crossroad was either drugs or music, either alcohol or God, I choose God, and music”

John Lee Hoooker Jr signing his new album "All Hooked Up!"-Photo: El Watan-

John Lee Hooker Jr signing his new album « All Hooked Up! At the Algiers Sofitel Hotel », friday, january 4, 2013-Photo: El Watan-

You come back for the second time in Algeria, in six months…

I absolutely love the very fact that I am coming back, it’s like being back home.

You really dig the audience over here, how did find it?

They are so vibrant, so loving, unlike any other audience in the world, I love them, they make me bring my game!!

Junior, is it easy to be the son of the legendary John Lee Hooker?

Yes it’s very easy, as long as I am myself, and not try to be him and live up to anyone’s expectations, I am doing great having his name.

As bluesman: « Like father, like son »…

I am like my father in ways of truthfulness, I am like him, because I work hard, I love everyone regardless of the color of their skin, how they look or who they love.

But « you’ve got the blues », the crossraod one…

My crossroad was either drugs or music, either alcohol or God, I choose God, and music

Some say: « you’ve got the faith ». The blues, was it a healing?

The blues/music is a healer of the mind and the emotion, it sooths the heart, but God transforms it.

all-Hooked-Up

John Lee Hooker JR : « retourner en Algérie, c’est comme revenir à la maison »

« J’aime le fait de revenir en Algérie. C’est comme revenir à la maison. Et puis, je suis heureux de retourner sur la terre des mes ancêtres, ici, en Afrique… » déclarera le bluesman américain, John Lee Hooker Jr, le fils du légendaire John Lee Hooker

John Lee Hooker Jr offrant don nouvel album, lors de la conférence de presse, à l'hôtel Sofitel d'Alger, le vendredi 4 janvier 2013-Photo: l Watan-

John Lee Hooker Jr offrant son nouvel album, lors de la conférence de presse, à l’hôtel Sofitel d’Alger, le vendredi 4 janvier 2013-Photo: El Watan-

Sous les auspices de  l’ambassade des États-Unis d’Amérique à Alger et du ministère de la Culture, le bluesman John Lee Hooker Jr et son groupe, sont de retour en Algérie, pour la deuxième fois, en l’espace de six mois. Un signe patent ! C’est sûr, John Lee Hooker Jr a été «  adopté et adapté » par le bled. Et pour cause ! Il donnera  un concert-événement le mardi  8  janvier 2013,  à 18h, au Palais de la Culture Moufdi Zakaria de Kouba, à Alger.  Un concert  ouvert au public et l’accès est gratuit.  Et ce, au grand bonheur de ses fans déjà subjugués par son show le 4 juillet dernier.  John Lee Hooker Jr , le « fils de son père » a de qui tenir. Un grand bluesman, spontané, décontracté (laid back) et très accessible. Il signe des autographes, se fait prendre en photo,  offre son dernier double CD et puis parle à cœur ouvert. Et ce sans euphémismes ni langue de bois. Au contraire ! John Lee Hooker Jr reviendra sur  son passé sombre « d’enfant terrible et de la balle » du blues : «  J’avais une addiction pour la drogue, l’alcool…Je consommais cela d’une manière ordinaire. J’ai eu plusieurs overdoses. On m’a tiré dessus deux fois. J’ai été jeté de voiture en marche deux fois. J’ai fais de la prison…Tears In My Yeas et Listen To The music, deux titres figurant su mon tout nouveau album font allusion à ce cauchemar issu du passé… ».

Au nom de Dieu !

Et son salut viendra par Dieu, la foi et puis son groupe, formé de talentueux musiciens, l’entourant et le protégeant : «  Mon « crossroad »(blues) était aussi les drogues, la music, l’alcool…J’ai choisi Dieu et la musique…Et puis le blues est un remède pour l’esprit et l’émotion. Et cela calme le cœur. Mais Dieu m’a transformé… ».  A propos de ses textes, John Lee Hooker Jr, se présente comme un narrateur ( storyteller) : «  Mes lyrics (paroles) sont ma vie. Une témoignage ! Dans ma jeunesse, j’ai été un grand menteur. Mais maintenant, sans prétention, j’éduque les gens. Je les fais rire ! Et les rend conscients des circonstances…Et puis, le message est : la drogue, c’est la mort et la destruction ! ».  John Lee Hooker Jr vient  de sortir un nouvel album (double CD) intitulé « All Hooked Up » où officient de grands noms comme le producteur Larry Batiste, Mike Rogers, le batteur émérite ou encore saxophoniste Doug Rowan. Un nouvel opus mêlant du rythm’n’blues, blues, jazz ou encore du funk. Et ce, pour fédérer tous les publics. John Lee Hooker devait se produire ce soir, à l’hôtel Sheraton d’Oran. « All Hook Up » !

John Lee Hooker Jr et son groupe improvisant un "jam" à l'hôtel Sofitel d'Alger, le vendredi 4 janvier 2013-Photo:Dr-

John Lee Hooker Jr et son groupe improvisant un « jam » à l’hôtel Sofitel d’Alger, le vendredi 4 janvier 2013-Photo:El Watan-

John Lee Hooker Jr. American bluesman and son of the legendary John Lee Hooker

 

      “Coming back to Algeria, it’s like being back home

John Lee Hooker Jr offering  CDs at the press conference held, friday , januaray 4, 2013 at the Sofitel hotel in Algiers-Copyright: El Watan

John Lee Hooker Jr offering his  new album ( double CD),  at the press conference held, friday, january 4, 2013 at the Sofitel hotel in Algiers-Copyright: El Watan

The US Embassy and the Algerian Ministry of Culture organize the John Lee Hooker Jr’s  concert in Algiers, tuesday, january 8, 2013 at 6 PM ( 18h, local), at The Palais de la Culture Moufdi Zakaria ( Kouba). And it’s a free gig! Yes, for free! For the pleasure the Algerians blues fans. So, here is the John Lee Hooker Jr’s interview:

 

You come back for the second time in Algeria, in six months…

I absolutely love the very fact that I am coming back, it’s like being back home.

You really dig the audience over here, how did find it?

They are so vibrant, so loving, unlike any other audience in the world, I love them, they make me bring my game!!

Junior, is it easy to be the son of the legendary John Lee Hooker?

Yes it’s very easy, as long as I am myself, and not try to be him and live up to anyone’s expectations, I am doing great having his name.

As bluesman: « Like father, like son »…

I am like my father in ways of truthfulness, I am like him, because I work hard, I love everyone regardless of the color of their skin, how they look or who they love.

But « you’ve got the blues », the crossraod one…

My crossroad was either drugs or music, either alcohol or God, I choose God, and music

Some say: « you’ve got the faith ». The blues, was it a healing?

The blues/music is a healer of the mind and the emotion, it sooths the heart, but God transforms it.

 

Mort de la chanteuse américaine de soul Fontella Bass

La chanteuse américaine de soul,  Fontella Bass, rendue célèbre par son tube « Rescue Me » en 1965, est morte dans  la nuit de mercredi à jeudi des suites d’une crise cardiaque à l’âge de 72 ans.

La chanteuse de soul, Fontella Bass, l'auteure du hit "Rescue Me"-Photo:DR-

La chanteuse de soul, Fontella Bass, l’auteure du hit « Rescue Me »-Photo:DR-

La chanteuse est décédée dans un hôpital de Saint Louis (Missouri, centre  des Etats-Unis), sa ville natale, a précisé sa famille, citée par un quotidien   local, le St Louis Today. Selon le journal, elle avait fait une crise cardiaque   le 2 décembre.   « Oui, malheureusement c’est vrai« , a confirmé à l’AFP un collaborateur de  la chanteuse qui travaille à l’agence new-yorkaise Universal Attractions.

Parfois comparée à Aretha Franklin, Fontella Bass a émergé la même décennie  sur la scène de la soul et du R&B, enregistrant son premier succès dans le   milieu des années 1960 avec « Don’t mess up a good thing », chanté en duo avec Bobby McClure. Elle avait immédiatement connu un plus grand succès encore avec   « Rescue Me », resté au sommet des charts pendant quatre semaines en 1965. Puis  elle enregistre à Paris à la fin des années 1960 avec l’Art Ensemble of Chicago où joue son époux Lester Bowie. Dans les années 1970 de retour aux États-Unis elle enregistre quelques faces soul puis plus tard avec sa mère Martha Bass, chanteuse de gospel. (AFP)

Fontella Bass, une diva!-Photo:DR-

Fontella Bass, une diva!-Photo:DR-

 

Fontella Bass, 72, Singer of ‘Rescue Me,’ Is Dead

Fontella Bass, the singer whose 1965 hit Rescue Me” was an indelible example of the decade’s finest pop-soul, died on Wednesday in St. Louis. She was 72. The cause was complications of a recent heart attack, her daughter Neuka Mitchell said.

Fontella bass: Sister soul!- Copyright: All Rights Reserved-

Fontella Bass: Sister soul!- Copyright: All Rights Reserved-

Ms. Bass was born in St. Louis on Feb. 3, 1940, and learned gospel at the side of her mother, Martha Bass, a member of one of the era’s major traditional gospel groups, the Ward Singers. From a young age she served as her mother’s pianist, but eventually, as an adolescent, got the itch to sing secular music. By the early 1960s she was playing with Little Milton, a blues guitarist and singer with links to the Chess label in Chicago.

After some early recordings with Little Milton’s Bobbin label in St. Louis, she joined Chess and released her first records on its Checker subsidiary in early 1965. The first two, “Don’t Mess Up a Good Thing” and “You’ll Miss Me (When I’m Gone),” duets with Bobby McClure, had modest success on the rhythm-and-blues charts. But her career was made by “Rescue Me,” released later that year.

Driven by a bubbly bass line, it featured Ms. Bass’s high-spirited voice in wholesomely amorous lyrics like “Come on and take my hand/Come on, baby, and be my man,” as well as some call-and-response moans that Ms. Bass later said resulted from a studio accident.

“When we were recording that, I forgot some of the words,” she told The New York Times in 1989. “Back then, you didn’t stop while the tape was running, and I remembered from the church what to do if you forget the words. I sang, ‘Ummm, ummm, ummm,’ and it worked out just fine.”

A major crossover hit, the song reached No. 4 on Billboard’s pop chart and has remained a staple on oldies radio, movie soundtracks and television commercials; Aretha Franklin sang a version of it for a Pizza Hut ad in the early ’90s (as “Deliver Me”).

Thanks very much indeed for the music!-Copyright:All Rights Reserved-

Thanks very much indeed for the music!-Copyright:All Rights Reserved-

Ms. Bass recorded several follow-up singles for Checker, but all fell short of the popularity of “Rescue Me,” and she then veered toward the avant-garde jazz of her husband, Lester Bowie , the trumpeter of the Art Ensemble of Chicago. She went with the group to Paris at the turn of the 1970s and recorded with it there, but soon returned to the United States.

A 1972 solo album, “Free,” was another commercial disappointment, and Ms. Bass turned to raising her four children with Mr. Bowie. Besides Ms. Mitchell, they include another daughter, Ju’Lene Coney, and two sons, Larry Stevenson and Bahnamous Bowie. They all survive her, along with 10 grandchildren. In Nytimes.com

Although her pop career had largely wound down, she continued to sing occasionally on Mr. Bowie’s records and to perform gospel with her mother and her half-brother, David Peaston. Her marriage to Mr. Bowie ended in divorce, and he died in 1999. Mr. Peaston died in February.

Ms. Bass had long maintained that she helped write “Rescue Me” and was deprived of proper credit and songwriting royalties. By 1990, she said, she was living in near-poverty when her career turned around after she heard “Rescue Me” used in an American Express commercial, and she began to press for remuneration for her work. She sued American Express in 1993, and she said she received a significant settlement.

In 1995 she released “No Ways Tired,” which was nominated for a Grammy for best traditional soul gospel album. Her subsequent releases included “Travellin’ ” in 2001 and “All That You Give,” a collaboration with the British electronic group the Cinematic Orchestra, in 2002.

She rescued herself, she said, when she began to stand up for her rights as an artist.

“It was as if the Lord had stepped right into my world,” she told Newsweek in 1995. “I looked around and got. In nytimes.com

Mort de Ravi Shankar, l’homme au légendaire sitar

Le maître indien du sitar, Ravi Shankar, qui a influencé de nombreux musiciens occidentaux, des Beatles à  Yehudi Menuhin en passant par John Coltrane, est décédé aux Etats-Unis à l’âge de 92 ans, a annoncé mercredi sa famille.  

La musicien légendaire indien, Ravi Shankar, le "sitarman"-Photo:DR-

La musicien légendaire indien, Ravi Shankar, le « sitarman »-Photo:DR-

Le père de la chanteuse de jazz et pop-folk Norah Jones et de la sitariste   Anoushka Shankar est mort dans un hôpital de San Diego, où il venait de subir   une intervention chirurgicale pour le remplacement d’une valve cardiaque.  Le Premier ministre indien, Manmohan Singh, a fait part de sa tristesse et   évoqué la perte d' »un trésor national et d’un ambassadeur mondial de l’héritage   culturel de l’Inde ».

« Une ère s’achève. La nation se joint à moi pour rendre hommage à son génie   insurpassable, à son art et à son humilité », a ajouté le chef du gouvernement.  Ravi Shankar, qui vivait en Californie, était né dans la ville sacrée de   Bénarès, sur les bords du Gange, le 7 avril 1920. Il était issu d’une famille   de brahmanes, la plus haute caste dans la complexe société traditionnelle   hindoue.  Le guitariste des Beatles, George Harrison, fut l’un de ses disciples dans   les années 1960 et tous deux collaborèrent ensuite à plusieurs projets,   notamment lors d’un concert de bienfaisance pour le Bangladesh en 1971.  Harrison avait surnommé Ravi Shankar « le parrain de la World Music ».     En plein mouvement hippie, curieux de sonorités originales et exotiques,  Ravi Shankar s’était produit au festival de Woodstock (Etats-Unis) en 1969 aux   côtés de Janis Joplin et Jimi Hendrix, devant près de 500.000 spectateurs.

Ravi Shankar et George Harrison dans les années 1970-Photo:DR-

Ravi Shankar et George Harrison dans les années 1970-Photo:DR-

John Coltrane, qui envisageait sa musique comme une quête spirituelle,   tomba aussi sous le charme. Le saxophoniste de jazz, dont l’intérêt pour l’art   de Ravi Shankar se manifesta au début des années 1960, prénomma son deuxième   fils Ravi en hommage au virtuose.   Bien que les sons envoûtants du sitar aient irrigué la pop music depuis   quarante ans, en partie grâce à lui, ils gardent le même pouvoir de fascination   chez les Occidentaux.  Tantôt méditative, tantôt échevelée mais toujours raffinée et complexe,   cette musique construite en partie sur l’improvisation est hypnotique et   mystérieuse, propice au vagabondage de l’esprit, comme hors du temps.  Il avait fait ses adieux aux scènes européennes en septembre 2008 à la  salle Pleyel à Paris, devant un public hétéroclite et en présence notamment de   la veuve de George Harrison.

Sa famille et la fondation Ravi Shankar ont expliqué que Ravi, triple   lauréat des Grammy Awards et nommé par la France commandeur des Arts et des   Lettres, souffrait de problèmes respiratoires et cardiaques.  Selon son entourage, le musicien s’était produit pour la dernière fois en   concert le 4 novembre à Long Beach, en Californie, avec sa fille Anoushka.  Les détails concernant son inhumation seront annoncés sous peu, selon ses   proches.  Sanjay Sharma, dont la famille a fabriqué des sitars pour le musicien   pendant plus de trente ans, se souvient d’un client exigeant mais apprécié.   « C’était le plus grand innovateur en musique. Il voulait révolutionner le   sitar. Travailler avec lui réclamait beaucoup d’exigence mais chaque moment   passé avec lui était un cadeau précieux de Dieu pour notre famille », a-t-il   confié à l’AFP.-AFP

 

Sitar legend Ravi Shankar dies at 92

 

The Beatles and the Rolling Stones experimented with the sitar and helped popularise Indian music. But Ravi Shankar knew western audiences could never fully understand it. The Beatles and the Rolling Stones experimented with the sitar and helped popularise Indian music. But Ravi Shankar knew western audiences could never fully understand it.

Legendary indian musician, Ravi Shankar, he made History-copyright: All rights reserved-

Legendary indian musician, Ravi Shankar, he made History-copyright: All rights reserved-

Ravi Shankar was a virtuoso sitar player long before he became a cult for a drug-fuelled hippy generation that found the exquisite music he plucked from the strings a perfect accompaniment to the consumption of marijuana and LSD. Had technology been what it is now, plugged ears would have been listening to him all the way from London to Kathmandu.

The Beatles, who flirted with Indian mysticism for a while (provoking some delicious satire from Private Eye, which called the Maharishi « Veririchi Lotsamoney Yogi Bear »), became seriously fascinated by the sitar and George Harrison took lessons in Indian classical music. The results were limited, Norwegian Wood probably ahead of the others. Not to be left behind, Brian Jones experimented with the instrument as well in Paint It Black. The fad didn’t last too long. The Beatles and Stones moved on to other things. As with Nusrat Fateh Ali Khan in later years, the « fusion » between west and east was only partially successful. But the positives should not be underestimated. The Beatles’ affair with Indian music helped project it to a global audience. There was rarely an empty seat at Shankar’s concerts in the United States and western Europe.
His Bengali parents had inculcated a love of music and culture while their boys were very young. Uday Shankar, the older brother, was a very fine classical dancer and choreographer. He had danced with Anna Pavlova in Paris during the 20s and he rarely compromised his art in order to please audiences unfamiliar with Kathakali and other classical Indian dances. The younger brother was the same in his own field.

« A raga, » Ravi Shankar explained to his illustrious fans in the west, « is a scientific, precise, subtle and aesthetic melodic form with its own peculiar ascending and descending movement consisting of either a full seven-note octave, or a series of six or five notes in a rising or falling structure called the Arohana and Avarohana. It is the subtle difference in the order of notes, an omission of a dissonant note, an emphasis on a particular note, the slide from one note to the other … that demarcate one raga from the other. »

The response of Harrison and Jones was not recorded, but even if they understood what he was saying it left no trace in their music or the lyrics. The raga did not dominate Sgt Pepper and as the radical music critic of the 70s Richard Merton pointed out in a startling intervention in the New Left Review of all places, the distinction of the Stones lay elsewhere. For him, Under My Thumb, Stupid Girl, Back Street Girl or Yesterday’s Papers were targeting sexual exploitation: « The enormous merit – and audacity – of the Stones is to have repeatedly and consistently defied what is a central taboo of the social system: mention of sexual inequality. They have done so in the most radical and unacceptable way possible: by celebrating it. » All that can be said on this front is that making love while listening to Under My Thumb might have been more pleasurable to some men. Women would undoubtedly have preferred the slow rising movement of the Arohana.

It was the great violinist of the western classical tradition, Yehudi Menuhin, who understood Shankar immediately and demonstrated this in a series of joint concerts. I was present at one of them. The occasion was affecting and enjoyable. How could it not be with these two virtuosos in command of the evening? It did not work for me on the musical level.

The origins of Indian classical music, not unlike their western counterparts, lie in the Vedas, the ancient Hindu scriptures of 2,000 years ago. The human voice deployed to recite the Vedas and later aid the temple dancers was paramount before any instruments emerged. During the medieval period the entry of Islam in the subcontinent brought with it a Persian tradition of poetry, painting and music that spread from Afghanistan southwards. Melody and rhythm, rather than harmony and counterpoint, dominated the music from the east.

The Indian tradition remained oral, each composition a gift from the guru to his pupil, and hereditary musical families still dominate classical music in south Asia. Shankar was both pleased and amused by his sudden rise to fame and iconic status in the west. His purist colleagues in India were disdainful. Not him. He spoke of how pleased he was by « the openness, willingness to learn and sincere enthusiasm of western audiences ». He meant this, of course, and it was true. But he also knew that the innate knowledge of south Asian music-lovers could not be easily reproduced elsewhere. An all-night open-air concert in lush surroundings on a summer night in Lahore or Delhi, Trivandrum or Dhaka, with the voice of divas competing with the instruments and reaching a crescendo as the dawn light intrudes and they combine for a finale, has no equivalent in the west. Here the constraints of time and money determine the length of a concert.

Indian classical music was born when time barely existed. It developed further within the structures of royal courts and a system of patronage where the ruler or the feudal master determined all. Satyajit Ray‘s cinematic masterpiece The Music Room conveys the obsession and the flavour of that period. Much has changed in South Asia, of course, but all-night concerts still take place. When I was introduced to Ravi Shankar in London after a concert in the early 60s, he he looked at me and asked: « Well? » « Not the same as in our part of the world, » was the only reply I could muster. He laughed, a deep throaty laugh. « That it will never be. » In The Guardian

 

Marrakech celluloid!

La projection dans la section Coups de Cœur du dernier long métrage du duo marocain Imad et Swel Noury : Elle est diabétique 3, à l’occasion du Festival international de Marrakech se tenant du 30 novembre au 8 décembre, a séduit le public

C’est l’histoire de Haija Fakhita qui, après l’annulation de ses fiançailles, décide de prendre des vacances bien méritées à Marrakech. Rejointe par Leila, venue oublier l’homme qui l’a quittée, les deux femmes sont bientôt rejointes par Kamal, un trafiquant de drogue qui s’installe dans un bungalow voisin… Diffusé en présence réalisateurs et des comédiens Mohammed Bastaoui, Hakim Noury, Amina Rachid et Asmaa Khamlichi, ce film à l’intrigue pleine de rebondissements a fait salle comble et reçu un accueil très chaleureux.

Présenté un peu plus tôt au Palais des Congrès, le documentaire de Katrine Boorman, Me and Me Dad, a permis aux festivaliers de suivre pas à pas plusieurs années de la vie de son père, le réalisateur américain John Boorman, également président du Jury Longs Métrages. Sensible et drôle, le film a offert une plongée saisissante dans l’univers de l’un des cinéastes les plus doués de sa génération.

Entretemps, la marraine de l’Opération Cataracte, l’actrice indienne Sredevi, a effectué une visite très suivie à l’hôpital Antaki. Accompagnée d’artistes marocains et de professionnels de santé, Sredevi a longuement échangé avec les patients, leur offrant tout son soutien. En fin de journée, les amoureux du cinéma se sont retrouvés place Jemâa El Fna pour la projection quotidienne en hommage au cinéma indien. Au programme : Jodhaa Akbar, le dernier long métrage d’Ashutosh Gowariker. Présenté par le réalisateur en personne, le film raconte l’histoire du plus grand empereur moghol, Jalaluddin Mohammed Akbar, et de son épouse la princesse rajput Jodhaa. Ou comment un mariage arrangé peut se transformer en véritable histoire d’amour… Un voyage dans l’Inde du 16e siècle qui a ravi un public décidément amoureux de Bollywood.

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La grande actrice indienne Sredevi-Photo:El Watan-

Au Palais des Congrès, l’ouverture du tapis rouge a été une nouvelle fois saluée par une foule nombreuses venue contempler le défilé des stars du cinéma mondial. Renouvelant son engagement auprès du patrimoine cinématographique marocain, la Fondation du FIFM et son vice-président Noureddine Sail, ont  ensuite rendu un hommage historique à Karim Abouobayd. Ce partenaire incontournable de nombreuses productions hollywoodiennes (La Momie, Alexandre le Grand, etc.) est aujourd’hui l’un des producteurs les plus talentueux et les plus expérimentés de l’industrie nationale. A l’issue de cette cérémonie pleine d’émotions, Karim Abouobayd a déclaré : « Cette hommage je le dédie à tous les cinéastes et professionnels du cinéma au Maroc ! »

Le public du Festival a également fait un triomphe à Road to Kabul, le dernier long métrage du Marocain Brahim Chkiri. Projeté en présence du réalisateur et des comédiens Saïd Bey, Abdelrahim Maniari, Rabia Katie et Fatima Bouchan, Road to Kabul décrit la trajectoire de trois chômeurs casablancais qui décident de se rendre en Afghanistan à la recherche de leur ami. Séduit par des acteurs talentueux, cette fable humaniste, mélange de comédie intelligente et de satire sociale, a été ovationné par une salle conquise. Avec un record de 250 000 entrées dans les salles au Maroc pour ce film, le réalisateur s’est dit heureux de pouvoir « réconcilier le public avec le cinéma marocain ».

Au cours de cette journée de folie, deux nouveaux films ont aussi comblé le public à l’occasion de la compétition pour l’Etoile d’Or : L’Attentat du Libanais Ziad Doueiri, adaptation du roman éponyme de Yasmina Khadra, et ID de l’Indien Kamal K.M.

attackScène du film L’Attentat de Ziad Doueri, une adaptation du bestseller éponyme de Yasmina Khadra-Photo:DR-

Master class de Darren Aronofsky

Dans le souci d’encourager la production nationale, le FIFM a mis en place une section Coups de Cœur avec trois films marocains dont une œuvre très attendue : Malak, le dernier long métrage d’Abdeslam Kelai, histoire choc d’une fille-mère enceinte bien décidée à garder son enfant. Présent sur la scène du Palais des Congrès avec les acteurs Chaimae Ben Acha et Mohamed Majd, le réalisateur a été longuement ovationné à l’issue d’une projection forte en émotions.

Master Class de Darren Aronofsky( Swan)

Master Class de Darren Aronofsky

L’autre  temps fort de la journée : la master class de Darren Aronofsky. Devant un parterre d’étudiants, le réalisateur américain de films à succès (Requiem for a Dream, Black Swan) a animé une rencontre pleine d’enseignements. L’occasion pour le cinéaste, visiblement heureux de sa venue au Festival, de revenir sur sa carrière, ses choix et ses projets pour le plus grand plaisir de ses fans.

 A l’honneur depuis le début de cette édition, le cinéma indien a lui aussi, une fois encore, réuni les foules place Jemâa El Fna. Etoile montante de Bollywood, la sublime réalisatrice Zoya Akhtar a présenté son dernier long métrage, You Don’t Get Life a Second Time, en présence des comédiens Kalki Koelchin et Abhay Deol. Sous la forme d’un road trip sensible et plein d’humour, le film suit la trajectoire de Kabir et Natasha, un couple fraîchement fiancé qui décide de partir en voyage avec deux amis. A l’issue des deux heures de projection, le film a été vivement salué par un public conquis, prouvant une fois encore l’irrésistible attrait du cinéma indien auprès des spectateurs marocains.

Fidèle à la tradition du FIFM, le Palais des Congrès a ensuite frémi aux sons d’une foule nombreuse venue admirer l’ouverture du tapis rouge et le défilé des stars internationales dont un habitué du Festival, le réalisateur français Jean-Pierre Améris, primé à Marrakech en 2001 pour son film C’est la Vie.

Devant une salle comble, le cinéaste a présenté hors compétition son dernier long métrage, L’Homme qui rit, en présence de la comédienne Christa Théret et du producteur Thomas Anargyros. Fasciné par cette adaptation du roman de Victor Hugo, le public a longuement ovationné cette fresque historique dont le rôle principal est tenu par un Gérard Depardieu au sommet de sa forme.

Grâce à une sélection de films de grande qualité en provenance du monde entier, les spectateurs ont également découvert deux films projetés dans le cadre d’une compétition plus riche que jamais : Una Noche de l’Américaine Lucy Mulloy et  Mushrooming de l’Estonien Toomas Hussar.

DohaTribeca Festival honore le cinéma algérien

Un vibrant hommage sera rendu au cinéma algérien au cours de la 4e édition du Doha Tribeca Film Festival (du 17 au 24 novembre 2012). Un événement organisé conjointement avec l’Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC) avec le Doha Film Institute

Un événement, désormais un must inscrit sur les tablettes des festivals-Photo:DR-

Cette rencontre de premier plan, créée en 2009,  s’est affirmée comme un rendez-     vous important de l’agenda mondial des festivals de cinéma, grâce à une organisation impeccable, soutenue par un budget conséquent, et une ouverture dynamique sur les expressions actuelles du septième art dans le monde.

L’hommage au cinéma algérien constituera l’un des points forts de cette édition. Il comprend plusieurs volets et, en premier lieu, un focus sur la filmographie algérienne, représentatif de la diversité de ses thématiques et styles. Ainsi, seront projetés, dans ce cadre, Le Vent des Aurès (1966) de Mohamed Lakhdar-HaminaLa Nouba des femmes du Mont Chenoua (1977) d’Assia Djebar, Omar Gatlato (1976) de Merzak Allouache et Roma oula n’touma (2006) de Téguia. Par ailleurs, La Bataille d’Alger de Gillo Pontecorvo recevra un hommage appuyé de la communauté du cinéma au Sony Open Air Cinema sur l’Esplanade du Qatar. L’hommage au cinéma algérien comporte deux autres évènements.

Une exposition de 45 affiches de films algériens au Katara Art Center. Il s’agit d’affiches réalisées par des artistes, tel le peintre Mohamed Khadda ou le bédéiste Slim, et qui font partie de l’ensemble des affiches numérisées dans le cadre de l’opération menée par la Cinémathèque Algérienne avec le soutien de l’AARC. L’exposition durera un mois (du 15 novembre au 15 décembre).  Un grand concert du compositeur et musicien algérien, Safy Boutella, qui, sur son répertoire de musiques de films, dirigera l’Orchestre Philharmonique du Qatar, composé de musiciens émérites de ce pays comme du monde entier. L’évènement aura lieu le 22 novembre lors de la Cérémonie officielle de remise des Prix du Festival.

Par ailleurs, il faut souligner que les œuvres de plusieurs réalisateurs algériens, toutes datées de cette année, ont été sélectionnés en compétition officielle par le jury du Festival de Doha. Il s’agit, dans la catégorie Longs métrages, de Le Repenti de Merzak Allouache et de Good Bye Morroco de Nadir Moknèche. Dans la catégorie des documentaires, figurent Fidaï (1976) de Damien Ounouri, sur un combattant de la guerre de libération nationale, et Ô mon corps ! (2006) de Laurent Aït Benalla sur le grand danseur et chorégraphe algérien Abou Lagraa. Ainsi, la présence de l’Algérie au Doha Tribeca Film Festival apparaît, d’ores et déjà, comme un élément marquant de cette édition.

Goodbye Morocco, nouveau film de Nadir Moknèche-Photo:DR-

As the Doha Film Institute’s annual celebration of all things film, the Doha Tribeca Film Festival (DTFF) is a community-minded event that showcases the best of Arab and international cinema.

Doha Tribeca Film Festival (DTFF) is Doha Film Institute’s annual international film festival and is part of DFI’s year round initiatives dedicated to creating a film culture and industry in Qatar. A cultural partnership between DFI and New York’s Tribeca Enterprises, DTFF is committed to supporting and showcasing Arab films and talent in both cities, and to encourage the exchange of global storytelling.

Launched in 2009, DTFF is a community minded international film event, focused on engaging local Qatari audiences in world cinema appreciation, and showcasing emerging and auteur talent from the MENA region.

DTFF 2012 will run from the 17th until the 24th of November. The Arab Film Competition for DTFF 2012 will consist of a Narrative Feature category, a Documentary Feature category and a Short Film category. Both the Documentary and Narrative Feature categories will have Best Director and Best Film Awards. The Shorts Competition will award a prize for Best Film. In addition, Official Selection films in the Arab Film Competition and the Contemporary World Cinema section are also eligible for Audience Awards in the Best Narrative and Documentary categories.

In addition to the official film programme, DTFF highlights also include Family Day; dedicated to connecting families through film enthusiasm and education, and the return of the Made in Qatar section which continues to support the country as a platform for filmmaking.