Coup de cœur : nouvel album des Abranis

Le légendaire groupe de pop, Abranis, d’expression kabyle, ayant officié dans les années, 1970, amorce un retour fracassant avec un nouvel album Rwayeh (prospérité, réussite),sous les auspices de son leader Karim Branis alias Sid Mohand Tahar. Et c’est de la bombe!

Les Abranis: "papa was a rolling stone"

C’est une « galette » toute chaude et croustillante. Du très bon son pop-rock !Pour ce faire, Karim Branis, s’est entouré d’une fine équipe. De ses enfants, Youva,  l’excellent guitariste et le « mastermind » de l’album et de Bélaid. Chez les Branis, la pop music, c’est une affaire de famille. Et puis,  Youva et Bélaid, c’est la fratrie au nom du père ! Ainsi que des guest-stars comme Cheikh Sidi Bémol et Ali Amrane, de grands messieurs de la zic. Et aussi, une jeune chanteuse, Taoues Arhab, au talent avéré et à la fluette et suave voix. Tout comme Ania et Celia ayant apporté de la fraîcheur et de la délicatesse à l’album.

Attention talents !

A la première écoute, vous  êtres « scotchés », accrochés pour ne pas dire « accros » aux riffs, envolées et autres mélodies de la bande…originale, Abranis (new generation). Imdawiyen (Les Guerriers), est du solid rock, en duo gagnant avec Cheikh Sidi Bémol, A wi ruhen  (s’en aller), est un blues-rock avec la participation du « fiston », Bélaid, Tablat semden (la, pierre froide), une ballade chorale en featuring avec Ali Amrane et Lehbab (les amis) un track funky à la Kool and The Gang  slamé par Amwanes. Enfin, bref, les Abranis, ce sont des fils de pop !

Ania et Celia posant leurs douces voix sur l'album "Rwayeh"

Boualem Sansal, membre du jury de la 62e Berlinale

Le jury du 62e Festival du film de Berlin  se déroulant du 9 au 19 février 2012, sera présidé par le réalisateur britannique  Mike Leigh et comptera au total huit membres dont l’écrivain algérien,  Boualem Sansal.

L'écrivain algérien, Boualem Sansal

Le jury, proprement dit, compte, Mike Leigh, réalisateur britannique. Palme d’or à Cannes en 1996 pour   « Secrets et mensonges ». Anton Corbijn, photographe, designer et réalisateur néerlandais, célèbre   pour ses clichés noir et blanc de nombreux artistes ou ses pochettes d’album.  Il s’est lancé dans le cinéma en 2007 avec « Control », un film sur Ian Curtis,   le leader du groupe « Joy Division ».  Asghar Farhadi, réalisateur et scénariste iranien. Vainqueur de l’Ours   d’or 2011 avec son film « Nader et Simin, une séparation ». Charlotte Gainsbourg, actrice et chanteuse franco-britannique.  Récompensée du prix d’interprétation féminine à Cannes pour son rôle dans   « Antichrist » de Lars von Trier, elle a retrouvé le réalisateur danois dans   « Melancholia », récemment récompensé du Prix du meilleur film européen 2011. Jake Gyllenhaal, acteur américain. A notamment été récompensé par un   BAFTA (les oscars britanniques) pour son rôle dans « Le secret de Brokeback   Mountain », Lion d’or 2005 à Venise. François Ozon, réalisateur et scénariste français. Auteur de « Huit   femmes » (2002), « Sous le sable » (2000) ou encore « Swimming Pool » (2003), le   cinéaste a présenté plusieurs de ses oeuvres à Berlin, comme « Angel » (2007),   « Ricky » (2009) ou « Gouttes d’eau sur pierres brûlantes » (2000).

Il fait son «cinéma»

Barbara Sukowa, actrice et chanteuse allemande. Rôle-titre du « Lola » de   Rainer Werner Fassbinder, dont elle était une actrice fétiche, la comédienne a   notamment remporté le prix d’interprétation féminine 1986 à Cannes pour son  interprétation de « Rosa Luxemburg » de Margarethe von Trotha. Et  l’écrivain algérien, Boualem Sansal. Ingénieur de formation, docteur en économie, tour à tour enseignant à l’université, chef d’entreprise, puis haut fonctionnaire, Boualem Sansal  est entré  en littérature grâce à son ami l’écrivain Rachid Mimouni, qui l’incite à écrire. En 1999, Gallimard publie son premier roman, ‘Le Serment des barbares’, salué par la critique et par le public. En 2003, Sansal est limogé de son poste en raison de ses prises de position critiques sur « l’arabisation de l’enseignement et de l’islamisation de l’Algérie ». ‘Le Village de l’Allemand : Ou le journal des frères Schiller’, sorti en 2008 consacre l’écrivain. Le roman décroche le Grand Prix RTL-Lire, le Prix Nessim Habif, le prix Louis Guilloux et le Grand Prix de la Francophonie. En 2011, l’auteur est de retour avec ‘Rue Darwin’, un sixième roman présenté à la rentrée littéraire chez Gallimard.

Boualem Sansal:" Ich bin ein Berliner" (« Je suis un Berlinois »)