Le légendaire groupe de pop, Abranis, d’expression kabyle, ayant officié dans les années, 1970, amorce un retour fracassant avec un nouvel album Rwayeh (prospérité, réussite),sous les auspices de son leader Karim Branis alias Sid Mohand Tahar. Et c’est de la bombe!
C’est une « galette » toute chaude et croustillante. Du très bon son pop-rock !Pour ce faire, Karim Branis, s’est entouré d’une fine équipe. De ses enfants, Youva, l’excellent guitariste et le « mastermind » de l’album et de Bélaid. Chez les Branis, la pop music, c’est une affaire de famille. Et puis, Youva et Bélaid, c’est la fratrie au nom du père ! Ainsi que des guest-stars comme Cheikh Sidi Bémol et Ali Amrane, de grands messieurs de la zic. Et aussi, une jeune chanteuse, Taoues Arhab, au talent avéré et à la fluette et suave voix. Tout comme Ania et Celia ayant apporté de la fraîcheur et de la délicatesse à l’album.
Attention talents !
A la première écoute, vous êtres « scotchés », accrochés pour ne pas dire « accros » aux riffs, envolées et autres mélodies de la bande…originale, Abranis (new generation). Imdawiyen (Les Guerriers), est du solid rock, en duo gagnant avec Cheikh Sidi Bémol, A wi ruhen (s’en aller), est un blues-rock avec la participation du « fiston », Bélaid, Tablat semden (la, pierre froide), une ballade chorale en featuring avec Ali Amrane et Lehbab (les amis) un track funky à la Kool and The Gang slamé par Amwanes. Enfin, bref, les Abranis, ce sont des fils de pop !