Dominique Fillon, un pianoman à Alger!

Un grand jazzman français se produira en concert à Alger. Et plus précisément, à l’Institut français d’Alger, le jeudi 1er mars 2012. C’est Dominique Fillon et son quartet. Et ce, au grand bonheur des « jazzeux »

Dominique Fillon, un pianoman à Alger!-Photo:Dr

Le Quartet Dominique Fillon  est  formé par le pianiste et leader, Dominique Fillon, Francis Arnaud(batterie), Kevin Reveyrand ( basse) et Olivier-Roman Garcia (guitare). La musique de Dominique Fillon est tout en méandres et contours, en dehors du temps, des modes, comme si les distances n’existaient plus…Sa musique puise sa source, dans ses errances, mais aussi dans ses rencontres. Elle se révèle pleinement en complicité avec ses partenaires, sur scène comme en coulisse, pour un voyage au pays du lyrisme, sans retenue.  Extraordinaire musicien, il réinvente le jazz à sa façon, mêlant habilement, dans ses compositions comme dans ses improvisations, les influences espagnoles, brésiliennes, cubaines… avec des rythmes du monde entier !

ENFANT DU ROCK

Né le 25 février 1968 au Mans, Dominique Fillon passe une enfance bercée par la passion de son père pour la musique classique (Mahler, Ravel, Bach, Villa-Lobos …) et le goût prononcé de ses trois grands frères pour la pop-music (Beatles, Rolling Stones, Pink Floyd, Crosby Stills and Nash…). À 11 ans, il découvre le piano et commence à apprendre, seul, à jouer, composer et chanter. Après plusieurs expériences dans des groupes de rock ou de pop-rock (Deux points à la ligne,Orgon), il rencontre, au Mans, deux pianistes de jazz : Philippe Duchemin et Guislain Deppe. Il décide alors, à l’âge de 17 ans, d’étudier le jazz à travers les standards et commence à jouer dans tous les clubs de sa ville natale. C’est également à cette époque qu’il découvre la musique brésilienne à travers Djavan, Tom Jobim, Joao Gilberto ou Yvan Lins. À 20 ans, il vient à Paris pour entrer à l’American School of Modern Music, mais, finalement, il n’y reste que 3 mois préférant continuer à étudier en solo… Engagé au « caf’conc’ » pour jouer et chanter un répertoire de jazz rock, de funk et de fusion, il y reste un an et demi, et croise à cette occasion beaucoup de musiciens parisiens et internationaux tels que Dave Weckl, John Patitucci, Paco Seri, Scott Anderson, Etienne M’bape, Jean-Christophe Maillard, Chris Henry, Eric Sauviat, Hervé Brault, Jaco Largent, Jeff Baillard, Thierry et Jean-Philippe Fanfant, Laurent Vernerey…

JIMMY CLIFF, BERNARD LAVILLIERS…

Ces rencontres lui permettent d’avoir accès aux milieux du jazz, de la funk ou de la world music et d’enregistrer ou de tourner avec Secret Talk, Bruce Johnson, Angélique Kidjo, Ralph Thamar, Michel Fugain, Bernard Lavilliers, Jimmy Cliff, Monica Passos, Ladja, Lokua Kanza, Philippe Lavil, Sara Tavares, Viktor Lazlo, Henry Dikongué, Eva Gambus, Geoffrey Oryema…À 30 ans, il réalise, arrange et cosigne avec Christophe Monthieux, l’album “Zambouya” pour l’artiste martiniquaise : Marijosé Alie, ainsi que la musique de deux longs-mètrages pour la télévision. Fort de cette expérience, et avec l’aide de Michel Fédoroff, il décide de se consacrer à la production d’artistes de son choix et réalise une dizaine d’albums: Alioune K, Sanseverino 1 et 2, Catherine Milles, Philippe Lavil et Elisabeth Anaïs…Sur une idée de Michel Fédoroff, son éditeur, il décide de commencer un projet en solo, où le piano serait l’acteur principal. C’est en formant son propre groupe, qu’il rencontre grâce à Marcio Faraco, le guitariste brésilien Sergio Farias venu à Paris pour étudier la musique de film. Une étroite collaboration commence alors entre eux et donne lieu à divers projets.

Ensemble ils préparent l’album solo de Dominique et l’enregistrent en octobre 2005 avec Steve Rodby, Stéphane Huchard, Jean-Philippe Fanfant , Luiz Augusto, Steve Shéhan, Nicolas Montazaud, Julio Gonçalves, Marc Berthoumieux, Franck Tortiller, Fabrice Alleman et Eva Gambus. En 2006, Dominique travaille sur les arrangements et la réalisation du troisième album de Sanseverino. Il est également  le directeur musical d’un projet qui s’appelle  » Domtomfolies » pour les Francofolies. Ce projet, est la phase finale d’un concours qui a lieu dans tous les Dom-Tom est qui à pour but de découvrir chaque année, les nouveaux talents des départements et territoires d’Outre-Mer.E n 2007, l’année commence par la sortie de son premier album solo:”Détours”, chez Hamonia Mundi,  et une série de concerts pour le présenter…

Dominique Fillon, un "dandy" du jazz!

Institut français d’Alger
7, rue Hassani Issad-Alger
Le jeudi 1er mars de 19h à 21h
Concert du Quartet Dominique Fillon
Métro, ligne 1, station Tafourah-Grande poste

Oscars 2012 : « The Artist », vous salue 5 fois !

Le film français « The Artist » est entré dans la légende des Oscars, dimanche soir à Hollywood, en remportant cinq statuettes, dont celle de meilleur film, historique, et celle de meilleur acteur pour Jean Dujardin, premier Français récompensé dans cette catégorie.

Eh, oui, le meilleur!-Photo:Dr

Jamais un film français n’avait récolté autant de trophées aux Oscars. Outre la statuette du meilleur film, remis pour la première fois de l’histoire à un film non anglo-saxon, « The Artist » s’est imposé dans les catégories de meilleur acteur (Jean Dujardin), réalisateur (Michel Hazanavicius), musique et costumes. Il s’est en revanche incliné pour les trophées du second rôle féminin (qui est allé à Octavia Spencer pour « La couleur des sentiments »), de la photographie (« Hugo Cabret ») des décors (« Hugo Cabret »), du montage (« Millenium: les hommes qui n’aimaient pas les femmes ») et du scénario original (« Minuit à Paris »). Thomas Langmann, le producteur de « The Artist », a remercié l’Académie pour lui avoir offert « le prix dont tout le monde rêve », et rendu hommage à la figure de son père Claude Berri, en citant plusieurs des cinéastes prestigieux qu’il avait produit, de Milos Forman à Pedro Almodovar.

COMME GEORGE VALENTIN

Michel Hazanavicius s’est approché à son tour pour remercier « trois personnes: (le cinéaste américain) Billy Wilder, Billy Wilder et Billy Wilder ». Un peu plus tôt dans la soirée, en recevant son Oscar du meilleur réalisateur, il avait affirmé, très ému, être « le plus heureux des réalisateurs du monde, aujourd’hui », en confessant avoir « oublié son discours ». « Parfois, la vie est merveilleuse et c’est le cas aujourd’hui », a-t-il dit. Quant à Jean Dujardin, il a déclaré, tout sourire que si son personnage, George Valentin, pouvait parler, il dirait « Oh, putain, merci! Genial! Merci beaucoup! ». L’acteur a également rendu hommage à la (vraie) star du cinéma muet Douglas Fairbanks, aux acteurs américains qui l’ont inspiré et à son épouse Alexandra Lamy. L’autre film français en lice cette année, le long métrage d’animation « Une vie de chat » de Jean-Loup Félicioli et Alain Gagnol, a dû pour sa part s’incliner devant « Rango », un caméléon mythomane mis en voix par Johnny Depp. « Hugo Cabret », le premier film pour enfants et en 3D de Martin Scorsese, a lui aussi remporté cinq Oscars, dans les catégories techniques: meilleurs décors, son, mixage, effets spéciaux et photographie.

MERYL STREEP, SIMPLY THE BEST !

Dans les catégories d’interprétation, Meryl Streep a remporté le troisième Oscar de sa carrière pour son incarnation de Margaret Thatcher dans « La Dame de fer ». Dans une robe aussi dorée que son Oscar, l’actrice de 62 ans a remercié l’assistance pour « une carrière si inexplicablement formidable ». Octavia Spencer (« La couleur des sentiments »), qui avait remporté tous les prix de la saison, a enlevé sans surprise l’Oscar du second rôle féminin. « Merci de m’avoir offert le plus beau mec de la soirée », a déclaré l’actrice en référence à la statuette du petit chauve musclé, avant de fondre en larmes. L’acteur canadien Christopher Plummer, grand favori lui aussi, a remporté à 82 ans la statuette du second rôle masculin, pour son rôle de gay assumant enfin sa sexualité au soir de sa vie, dans le film « Beginners » de Mike Mills. « Tu n’as que deux ans de plus que moi, où étais-tu pendant toute ma vie? », a-t-il lancé avec humour à sa statuette, devant une salle hilare et debout — les Oscars ont été créés en 1927, deux ans avant la naissance de l’acteur.

CLOONEY, PENAUD

« The Descendants », qui était l’un des favoris de la soirée, a dû se contenter du meilleur scénario adapté, tandis que le scénario original est allé à Woody Allen pour « Minuit à Paris » -4e Oscar de sa carrière. Le trophée du meilleur film étranger est allé au film iranien « Une séparation », qui avait déjà remporté une multitude de prix dans le monde. « Je suis fier d’offrir (l’Oscar) à mon peuple, un peuple qui respecte toutes les cultures et civilisations et méprise l’hostilité et la rancoeur », a déclaré son réalisateur Asghar Farhadi. La soirée, retransmise dans le monde entier depuis le « Hollywood and Highland Center » — ex-Kodak Theater, rebaptisé après le retrait de la marque de pellicules en dépôt de bilan — était présentée par le vétéran Billy Crystal, qui faisait office de Monsieur Loyal pour la neuvième fois. Elle avait commencé par un amusant pastiche des films en compétition et a notamment compté avec un numéro spécial des Québécois du Cirque du Soleil. (AFP)

Meryl Streep et Jean Dujardin: un tandem en or!